Travail photographique réalisé en 2006 sur les communautés de déplacés des conflits du Caucase et d’Anatolie des années 90, le long de l’oléoduc BTC (Bakou-Tbilissi-Ceyhan), deuxième oléoduc au (…)
Grégoire Eloy relève et photographie les traces de l’histoire et les fragments
de mémoire collective dans les territoires oubliés d’Europe de L’Est
et dans les ex-républiques de l’Union Soviétique.
A l’aube de l’élargissement historique de l’Union Européenne, il explore les limites
de ce nouveau territoire à travers sept pays de l’ex-bloc de l’Est : Pologne, Lituanie,
Lettonie, Estonie, Slovaquie, Hongrie et Slovénie.
Cette première série photographique sur les nouveaux contours de
l’Europe en 2003 fut primée en mai 2004, par la Bourse du Talent Reportage
(photographie.com, Kodak, Picto, Prophot) et exposée au festival de Photographie
de Lodz (Pologne), l’année suivante.
Les planches contact de son premier voyage délivrent un thème qui s’impose :
les stigmates laissés par l’histoire, la mémoire collective liée à l’occupation
soviétique et la nostalgie qui en découle.
Cette évidence le pousse à continuer son exploration, de l’enclave russe de
Kaliningrad jusqu’à Constanta, sur les bords de la Mer Noire
en Roumanie (hiver 2004), puis en Ukraine et en Crimée (en hiver 2005).
Ses voyages dans les ex-républiques soviétiques le mèneront au delà du Caucase
jusqu’en Asie centrale.
Ce photographe parcourt seul des régions vides et isolées ; il part
à la rencontre des individus, de leur histoire, et s’intéresse à la place de l’homme
dans les espaces vides, aux traces indélébiles qu’il laisse dans le paysage.
Gregoire Eloy travaille en argentique et réalise ses tirages lui-même au retour de
ses voyages.