Mat Jacob se détache du documentaire et fait voler en éclats le journal intime, il livre des photographies accumulées entre deux siècles, révélant l’homme, l’être dans ses sources et ses mystères, sa solitude et ses égarements. Il nous parle en fait de l’universel. L’Ou-est ? « Sommes-nous là en présence d’une histoire, d’un conte, d’un « (…)
Plus de 100 photographies de l’oeuvre « humaniste » de Sabine Weiss. Le public y (re)verra avec le plus grand plaisir les images parmi les plus célèbres de la photographe. En complément le Salon présentera une sélection de portraits, plus rarement montrés, ceux que Sabine Weiss a fait de ses amis artistes, peintres, sculpteurs, écrivains (…)
LE SALON DE LA PHOTO revient du 13 au 17 novembre 2014, à Paris Expo, Porte de Versailles à Paris. 5 journées pour s’informer auprès des grandes marques mondiales, pour échanger entre passionnés, pour découvrir les dernières nouveautés et où chacun peut s’équiper à sa mesure. Sa fréquentation, en 2012, s’est élevée à 80.612 visiteurs +12% (…)
Mat Jacob questionne les liens qui nous unissent et nous défi nissent, à travers une série de photographies qu’il entreprend, il y a vingt ans, dans un village du Finistère d’oû il est originaire. Ce sentiment d’origine trouve son écho dans une succession de voyages, récemment réalisées : une errance volontaire au coeur du Finistère, dans sa (…)
Mat Jacob Co-fondateur de Tendance Floue en 1991.
Né en 1966 à Paris. Au début des années 90, il arpente la Chine, assistant aux prémices
d’une mutation violente de la société, et pressent la perte d’humanité à venir. Entre 1993 et 1999, il parcourt la planète pour poser un regard sur l’école, ces lieux de l’enfance où se forgent les personnalités et où se pose la question de la liberté et des possibles rébellions. Lors de six voyages au Chiapas, entre 1995 et 2005, il s’intéresse
à la revendication d’une identité indienne et paysanne et photographie la résistance à
sa négation. Cette série « Chiapas » interroge le sens de l’acte politique et la possibilité
d’une utopie. Pendant plus d’une décennie, il consacre une partie de son travail à la
mise en oeuvre des projets éditoriaux de Tendance Floue. Cette démarche de directeur
artistique l’entraîne dans un travail de création d’un nouveau langage photographique.
Entre 2007 et 2010, Mat Jacob revient sur un territoire familier et familial, le Finistère,
appelé le « lieu du lien ». Revendiquant ses allers-retours entre l’universel et l’intime, il
entame cette fois un voyage intérieur et interrogatif. De ce jeu de va-et-vient entre ses
rencontres actuelles et sa mémoire est issu « Etre, à l’Ouest ».
En alerte. Les images de Mat Jacob le sont. Cet élan existait déjà dans un travail plus documentaire sur le graffiti à Paris, à l’heure où naissait la revendication d’un mouvement urbain. C’est entre documentaire et suggestion que ses images sur les territoires palestiniens occupés, résistants, prennent leur place.
Après dix ans de travail sur le Chiapas, au Mexique, et le mouvement zapatiste, ses photos ressemblent à cette lutte. Une révolte non-violente, en avance sur la marche folle du monde. Il y suggère l’élan, né de cette invisible guerre, qui donne un autre sens au mot « politique ».