Chaque instant de la vie d’une jeune femme est un spectacle en soi ; il émane de ses moindres petits gestes une beauté troublante, une aura sensuelle et mythologique. Et c’est justement dans son intimité, dévêtue de son apparence, qu’elle redevient originelle. La force de Michaêl Bauswein est de nous démontrer, contrairement à ce que l’on (…)
Michaël Bauswein. Sorti diplômé d’une école de photo après le bac, Michael Bauswein ne se sent pas pour autant photographe. D’autant que pendant son cursus de BTS Photographie la prise de vue n’avait qu’une faible part.
Il s’essaie d’abord à la photo d’actualité avec une prédilection pour la photo sportive et couvre notamment quatre fois le tournoi de Roland-Garros en tant que stagiaire photographe. Il fera aussi quelques piges toujours dans le tennis et dans la presse quotidienne mais cela ne lui rapporte que très peu d’argent.
A 21 ans, il monte à Paris et travaille dans un minilab. Il fait ses premières séances avec modèles. Il n’a pas de studio, pas d’éclairage et fait de ces inconvénients les points forts de son univers. Il shoote en décor réel les femmes qu’il rencontre, dans des ambiances intimistes et naturelles captant la beauté, la féminité dans ce qu’elle a de plus simple, de plus spontané. Il s’invite chez les modèles, les laisse vivre devant son objectif, recrée des scènes de vies. Il commence à affirmer son style.
Aujourd’hui, il ne se considère toujours pas comme un photographe mais juste quelqu’un avec un regard, un regard qui lui est propre et dans lequel il essaie de rendre hommage aux femmes loin de tous masques et de tous les déguisements.