Le président des Etats-Unis George W. Bush a qualifié la guerre en Irak de “l’une des campagnes militaires les plus rapides et les plus humaines de l’Histoire”. Pourtant, dès les premiers bombardements des forces de la coalition, en mars 2003, jusqu’au transfert du pouvoir aux Irakiens, le 30 juin 2004, en passant par le scandale de la prison (…)
Entre 100 000 et 200 000 morts depuis 1992, des milliers de disparus, des milliers de personnes torturées lors d’arrestations ou de détentions au secret : cette réalité, c’est celle de l’Algérie d’aujourd’hui, que cachent les célébrations officielles de “l’Année de l’Algérie”. Si les violences ont diminué ces dernières années, les violations (…)
En mars 2003, alors que le monde a les yeux tournés vers l’Irak, Fidel Castro lance une vague de répression sans précédent soixante-quinze dissidents - journalistes, militants des droits de l’homme, syndicalistes, bibliothécaires... sont arrêtés et condamnés à de lourdes peines. Au total, 1453 années de prison, le plus souvent pour “activités (…)
Pour tenter d’enrayer la marche vers l’abîme, la construction d’une vision, d’un récit communs aux Israéliens et aux Palestiniens est indispensable. En rassemblant les enquêtes d’associations israéliennes, palestiniennes et internationales de défense des droits de l’homme, ce livre y apporte une solide contribution, écrit Rony Brauman dans sa (…)
Reporters sans frontières. Album de photographies, livres et revues pour la liberté de la presse. Dans certains pays, un journaliste peut passer plusieurs années en prison pour un mot ou une photo. Parce que emprisonner ou tuer un journaliste, c’est éliminer un témoin essentiel et menacer le droit de chacun à l’information, Reporters sans frontières, fondée en 1985, œuvre au quotidien pour la liberté de la presse.
Reporters sans frontières défend les journalistes et collaborateurs des médias emprisonnés ou persécutés pour leur activité professionnelle, et dénonce les mauvais traitements et la torture dont ils sont victimes dans de nombreux Etats, lutte pour faire reculer la censure et combat les lois visant à restreindre la liberté de la presse, accorde chaque année une centaine de bourses d’assistance afin de venir en aide à un journaliste ou à un média en difficulté (frais d’avocats, frais médicaux, achat de matériel, etc.), ainsi qu’aux familles de reporters emprisonnés,
agit pour améliorer la sécurité des journalistes, notamment dans les zones de conflit.
L’action de Reporters sans frontières est relayée sur les cinq continents grâce à ses sections nationales (Allemagne, Autriche, Belgique, Canada, Espagne, France, Italie, Suède et Suisse), ses bureaux à Bangkok, Londres, New York, Tokyo et Washington, et son réseau de plus de cent vingt correspondants. L’organisation travaille également en étroite collaboration avec des associations locales ou régionales de défense de la liberté de la presse, membres du « Réseau Reporters sans frontières », en Afghanistan, au Bangladesh, au Bélarus, en Birmanie, en Colombie, en Erythrée, aux USA, au Kazakhstan, au Pakistan, au Pérou, en République démocratique du Congo, en Roumanie, en Russie, en Somalie et en Tunisie.
Reporters sans frontières est reconnue d’utilité publique en France et dispose d’un statut consultatif auprès des Nations unies.
En 2005, le Parlement européen a remis son prix Sakharov pour la liberté de l’esprit à Reporters sans frontières.
Reporters sans frontières. Reporters sans frontières défend les journalistes et collaborateurs des médias emprisonnés ou persécutés pour leur activité professionnelle, et dénonce les mauvais traitements et la torture dont ils sont victimes dans de nombreux Etats.