Pendant plus de douze ans, le photographe Loeber-Bottero a parcouru le labyrinthe de la Sérénissime pour construire sa vision d’une Venise poétique et insolite. Ses photographies, faites au coeur (…)
Stéphane Loeber-Bottero. Ingénieur de formation, le travail sur la lumière, l’architecture, le cadrage, passionnent Loeber-Bottero depuis le milieu des années 1970 où il s’initie à la photographie par le paysage. Ses nombreux voyages et un séjour de deux ans aux Etats-Unis contribuent au mûrissement de son approche artistique et photographique.
Conseillé et formé dans ses travaux et ses recherches par Annette Faive-Fontanarosa, peintre, et Guy Vivien, photographe, et après un long travail d’approfondissement et d’accumulation d’images, il décide en 2001 de donner enfin une dimension publique à ses photographies. Venise devient terre d’élection dès 1988 : le croisement d’un destin personnel et de l’une des plus durables manifestations de la victoire de la beauté et de la création de l’Homme sur le chaos. André Malraux affirmait : « Venise est l’une des villes les plus énigmatiques du monde ». C’est à la recherche de cette énigme que Loeber-Bottero mène de front plusieurs projets photographiques à Venise. Il enchaîne ainsi quatre expositions importantes de 2001 à 2005, dont un premier volet de Venise-Nocturnes à la Galerie Bernheim-Jeune à Paris. Parallèlement à son activité photographique à Venise, il se consacre depuis 2001 à de nouvelles séries inspirées de la Californie et de Los Angeles sous forme de variations autour des voitures des années 1960/1970, de la moto, de l’architecture et du design.