Un programme de prestige avec, comme chaque année, de grandes signatures de la photographie. Une invitation pour tous les publics à la découverte des coulisses du travail des professionnels, une proximité permettant le dialogue entre amateurs et spécialistes. Vous recevrez par la suite via email une invitation gratuite pour le salon de la photo (…)
Une exposition à découvrir, du 4 au 8 novembre 2010, au Salon de la Photo. …Et non des moindres puisqu’il s’agit de LA première rétrospective Willy Rizzo, en France. Quelque 90 photos reflétant 60 années de son travail. 60 ans que son oeil exercé, que sa plume pelliculée, capte et raconte la vie, les conflits, les stars du cinéma et de la mode, (…)
Le rendez-vous en France de tout ce qui fait la photographie pour tous ceux qui en font ! Le salon de la Photo vous révèle toutes les nouveautés des marques mondiales de la photo. Rendez-vous d’échanges, de connaissances et de passions, le salon vous propose, pendant 5 jours, un programme exceptionnel de rencontres, de conférences, (…)
Willy Rizzo débute sa carrière à Paris où il photographie des stars et des starlettes pour Ciné Mondial, Point de Vue, puis Images du Monde. Il couvre le Procès de Nuremberg et réalise des grands reportages, notamment en Tunisie sur la ligne Mareth. En 1947, l’agence anglaise Blackstar l’envoie aux USA pour "photographier ce qui l’étonne" : d’une machine à 1$ qui distribue des bas nylons aux drive-in de cinéma. Mais il préfère les femmes, la mode et s’installe à Los Angeles. Max Corre, avec qui il avait collaboré à France Dimanche, l’appelle pour lui annoncer que Jean Prouvost monte un grand magazine à Paris, il rentre et rencontre Hervé Mille. C’est le début de l’aventure Paris Match. Elle dure encore. Son reportage sur Maria Callas a inspiré Hergé qui, dans "Les bijoux de la Castafiore", crée son personnage : le photographe de Paris Flash, Walter Rizzoto, c’est lui et son ami Walter Carone.
En 1959, il devient directeur artistique de Marie-Claire et collabore avec les plus grands magazines de mode dont Vogue où Alex Liberman lui demande de travailler « avec son regard ».
En 1968, il épouse Elsa Martinelli, part vivre à Rome et commence son travail de designer pour ses besoins personnels car, selon lui, « les meubles anciens ou scandinaves n’étaient ni confortables ni assez simples ». Devant la demande, il crée ses ateliers. Mais à la fin des années 70, la chute de Cinecitta et la montée du terrorisme mettent un terme à son époque romaine. La fête est finie. Willy vend son affaire et se réinstalle à Paris dont il avait la nostalgie. Aujourd’hui il continue à dessiner et photographie toujours les plus belles femmes du monde, dont la sienne, Dominique, qui lui a donné trois enfants.