Balade dans la ville. Loin des lieux communs et des gros clichés, l’auteure nous dévoile une Marseille féminine, sensuelle, presque charnelle. Et qui toujours balance entre nostalgie du passé et désir de réinventer le présent. Je parle de cette ville parce qu’elle ne m’appartient pas, je parle de photographie parce que je n’ai pas le choix, (…)
Agnès Olive est née à Marseille le 26 septembre 1966. En 1994, elle quitte sa ville natale pour l’île de La Réunion.
Agnès s’est aussi exercée à la photographie. Elle a exposé à quatre reprises à La Réunion ses photos sur les prisons malgaches (« Les prisons malgaches ou les petites libertés » : Rive, 1997 ; Entrepôt, Café Moda et Artothèque, 1998). Mais c’est la poésie qui l’a amenée à s’investir dans le milieu associatif car elle y a organisé des concours de poésie, animé des ateliers d’écriture et publié à partir des travaux récoltés un recueil intitulé « Eclats de rive » (Association Rive/Réunion Immunodéprimés Vivre Ecouter, 1995). Passionnée de cinéma, elle aussi écrit quelques critiques dans la presse quotidienne réunionnaise et dans une revue locale (« Perspectives du cinéma », n° 11, 1997). Elle a également expérimenté le métier d’éditeur à travers la publication à La Réunion de « Lo ti prins », traduction du célèbre conte de Saint-Exupéry en créole réunionnais (Du Point de Vue, 1999).