Le Forum de l’Image, événement fédérateur autour de la photographie et des arts visuels, développe chaque année une réflexion sur l’image contemporaine à Toulouse et en région.
En 2009, avec la nouvelle thématique Frémissements, on examinera la possible émergence de pratiques, dans le champ de la photographie, de la vidéo et du mutli-média, susceptibles de fonder les courants majeurs de l’art des prochaines années.
Pendant dix jours, conférences, rencontres, expositions, projections et performances viendront nourrir le débat sous la co-direction artistique des deux fondateurs historiques du Forum de L’Image, Bernard Verdier et Daniel Mézergues. Le bbb, le Centre de photographie de Lectoure, l’Espace Croix-Baragnon, le Goethe Institut, le centre d’Art le LAIT (Laboratoire Artistique International du Tarn) et l’espace d’art contemporain Lieu Commun s’associent à l’évènement.En 2009, avec la nouvelle thématique Frémissements, on examinera la possible émergence de pratiques, dans le champ de la photographie, de la vidéo et du mutli-média, susceptibles de fonder les courants majeurs de l’art des prochaines années. Pendant dix jours, conférences, rencontres, expositions, projections et performances viendront nourrir le débat sous la co-direction artistique des deux fondateurs historiques du Forum de L’Image, Bernard Verdier et Daniel Mézergues. Le bbb, le Centre de photographie de Lectoure, l’Espace Croix-Baragnon, le Goethe Institut, le centre d’art le LAIT et l’espace d’art contemporain Lieu Commun s’associent à l’évènement.
Les conférences, les rencontres, les débats, les performances :
François Hébel, directeur des rencontres d’Arles, Yves Michaud, critique d’art et professeur de philosophie, et André Rouillé, théoricien de l’art sont invités à développer une approche critique sur la thématique Frémissements à l’auditorium du musée des Abattoirs de Toulouse. Le danseur Jochen Roller effectuera deux performances l’une au LAIT à Albi et l’autre à Lieu-Commun, à Toulouse en partenariat avec le Goethe Institut.
Les expositions, les projections :
Plusieurs expositions et projections organisées par les lieux partenaires à Toulouse et en région viendront alimenter les discutions autours du thème Frémissements. Le bbb (centre d’initiative régional pour l’art contemporain), le Centre de photographie de Lectoure, l’Espace Croix-Baragnon, le Goethe Institut et Lieu-Commun ont été retenus pour la pertinence des expositions présentées. Des artistes tels que Sylvaine Branellec, Catherine Gfeller, Sandrine Marc, Sophie Blum, Françoise Vanneraud, Raphaël Larre ou encore Serge Comte, Claude Closky, Philippe Parreno, Pierre Huyghe, et d’autres encore, seront exposés dans ces lieux.
Les tournées en bus :
Plusieurs tournées en bus gratuites sont programmées afin de visiter les expositions et suivre les conférences, rencontres et débats organisés avec les lieux partenaires : le samedi 18 avril à Toulouse, le jeudi 23 avril à Albi et le samedi 25 avril à Lectoure.
Le thème 2009 - “Frémissements ?
“De tous temps les artistes ont tenté, souhaité être de leur temps et même, au-delà, à l’avant garde, ouvrant de nouvelles voies, s’emparant des nouvelles techniques, les inventant parfois, tissant ainsi les fils serrés de la trame de leur époque, en saisissant, avant tout le monde, les marqueurs qui la singularisaient.
Durant les décennies 80 et 90 la photographie a été un des acteurs majeurs du renouvellement des pratiques artistiques, participant à la réintroduction du réel, du quotidien, du fait sociétal, du questionnement du monde. Il y eut alors, pourrait-on dire, un temps de la photographie essentiellement porté par deux courants, deux écoles que l’on pourrait, schématiquement, nommer école de Düsseldorf et école de Boston.
Si la photographie, puis la vidéo ont pu jouer ce rôle c’est peut être parce qu’elles arrivaient en conquérantes des frontières de l’art portées par de nouvelles générations d’artistes qui ne se reconnaissaient plus dans l’art du vingtième siècle, dans les figures imposées de l’abstraction, du minimal et du conceptuel, elles apportaient un air nouveau, un sang neuf, elles collaient au temps. Qu’en est-il aujourd’hui, vingt ans plus tard face aux mutations rapides de nos sociétés, à l’évolution des techniques ? Distingue-t-on de par le monde des approches, des attitudes, qui, dans le tumulte contemporain, par delà les effets de mode et les redites seraient à la fois en rupture et porteuses de sens nouveaux, de possibles devenir ? En saisit-on le bruissement, le frémissement ?