Exposition photographique du 1er mars au 30 avril 2011à Paris Au début des années 90, pour assurer la protection des ressources halieutiques et en conséquent prévenir la surpêche, Bruxelles décrète un plan de sortie de flotte visant à réduire le nombre de navires de moins de 12 mètres. De 1989 à 1991 Le nombre de navires baisse ainsi de 29%.
Mais en parallèle la pêche de l’industrie agro-alimentaire des grandes
multinationales reste en dehors de toutes mesures régulatrices
Nombreux sont alors les “lulus”, les “simones “ et compagnie qui
ont été éventrés par les pelleteuses, brûlés et sortis du paysages,
mais nombreux aussi sont ceux dont les squelettes fragiles restent
visibles le longs des côtes, trônant à l’entrée d’un commune,
comme des plaies ouvertes d’un corps de métiers bercé par la houle
mais meurtri par les vagues de mesures européennes.
Le projet Mellick se veut être une ode photographique mélancolique aux souvenirs des fidèles compagnons des mers, bâtis avec amour et
délaissés avec parfois beaucoup de douleur.
Les bateaux ont été photographiés dans le Nord/Nord Est de la France,
dans leur décors naturels, sans lumière artificielle, puis magnifiés
dans un traitement délicat en postproduction.
Loin de nous, auteurs des photographies, l’idée de vouloir dicter un
message. Nous laissons la liberté à chacun d’imaginer l’histoire de
ces vaillants destriers des mers, aujourd’hui frêles ossatures d’un
passé marin, jonché sur nos terres.