Après avoir exposé la Beat Generation, Maurice Renoma présente : Punk Attitude en partenariat avec gettyimages
Cette rétrospective rassemble les divers moyens d’expression qui ont constitué le punk, notamment la mode et la musique.
L’exposition Punk Attitude met en lumière la révolution engendrée par une génération énergique qui a renversé toutes les valeurs et les codes post hippies.
Mouvement issu de la couche prolétaire, désargentée et en mal d’inspiration, le punk a émergé dans les années 1960 et a explosé dans les années 70 aux USA et en Angleterre, en réaction contre la société conformiste et la crise économique.
Mais au-delà du phénomène, c’est un état d’esprit, état d’alerte, qui existe depuis toujours : celui de la révolte qui s’empare
des « petits » face aux injustices sociales.
Les photographes exposés
Richard Bellia
Richard Bellia est un photographe français qui s’attache depuis 1980 à suivre la musique rock. S’il a travaillé régulièrement
pour les médias français et internationaux , il a ensuite choisi l’indépendance totale.
De sa carrière turbulente, il a tiré « Un oeil sur la musique 1982-2007 » et « Sex and Rock and Roll », recueils de clichés pris avec
un oeil humain, enthousiaste et légèrement goguenard :
Bruno Blum
De 1977 à 1981, Bruno Blum jouait dans le groupe punk Private Vices à Londres. Il était aussi correspondant du populaire mensuel rock
Best, collaborant avec la petite équipe comprenant Patrick Eudeline et Francis Dordor.
Chroniqueur, reporter, sa légendaire rubrique In The City écrite à la première personne en prise directe avec la rue a fait découvrir la
nouvelle vague du rock et du reggae à une génération de francophones. Blum était en outre illustrateur et photographe pour Best. Il a connu et photographié tous les groupes majeurs du mouvement punk anglais. Depuis, Bruno Blum a publié plusieurs albums en tant qu’auteur-compositeur-interprète guitariste. Producteur, il a notamment travaillé sur The War Album avec les Wailers, The Asmara All Stars et les trois albums reggae de Serge Gainsbourg.
Musicien, dessinateur, photographe, il donne aussi des conférences musicales sur l’histoire du rock et du reggae. Il a réédité nombre
d’enregistrements et publié une quinzaine de livres, parmi lesquels :
Alain Dister Photographe, rock critic
(Lyon 1941 - Paris 2008)
Après une enfance dans la banlieue parisienne, et en Afrique où son père était fonctionnaire colonial, Alain Dister change radicalement
de cap. Un voyage fondateur en 1966, à New York puis en Californie, le plonge dans le mouvement hippie, les utopies, les marges d’une société en mutation accélérée. Envoyé spécial du magazine « Rock et Folk » récemment créé, il devient une figure légendaire pour avoir été
parmi les premiers à documenter une scène émergeante, non encore formatée par la com. Il ne cessera plus, par la suite, de mettre en perspective et de photographier les mondes de la musique et de la contre-culture : rock stars, mais aussi publics, tribus, mouvements culturels, arts de la rue, punks, graffitis, utopies communautaires…
Son oeuvre photo est exposée partout dans le monde.
Son oeuvre littéraire (une trentaine d’ouvrages) est étroitement liée elle aussi à l’essor des musiques populaires anglo-saxonnes.
Expositions récentes :
Brad Elterman
La carrière de Brad Elterman a commencé à l’âge de 16 ans avec un appareil photo emprunté. Sa première photo, de Bob Dylan sur
scène, fut publiée en 1974.
Ceci l’entraîna dans des nuits sans fin à couvrir la scène rock à Hollywood des groupes de pop au rock en passant par les punks : Joan
Jett and The Runaways, Rod Stewart, David Bowie, the Sex Pistols, Kiss, Queen, Blondie, the Ramones, the Bay City Rollers, Abba, Boney M, Kenny Rogers, The Who, Leif Garrett, Michael Jackson, etc…
« Ce fut mon école de la vie » déclare Brad, qui a quitté l’école à 19 ans pour voyager avec des groupes et rencontrer les rédac-chefs
de magazines européens. « J’étais aux premières loges de la vie ce qui me conduisit partout de Münich à Rio en passant par Tokyo ».
Brad a sillonné le Japon avec l’idole des jeunes Leif Garret, voyagé en Amérique du Sud avec les pop stars allemandes Boney M et fit des
tournées avec les Eagles et Rod Stewart, pour ne citer qu’eux.
Brad collabora avec de nombreux magazines dans le monde entier. Il fut également souvent embauché pour faire des photos officielles
commerciales par les plus grandes maisons de disques telles que RCA, Warner Bros, MCA, Mercury, Columbia, RSO et Capital Records.
En 1980, il créa une des premières agences de photos basées à Los Angeles, California Features International, Inc., spécialisée dans la
couverture de célébrités pour les magazines et journaux du monde entier. En 1985, il publia un livre « SHOOT THE STARS, How to Become A
Celebrity Photographer ». En 1992, Brad co-fonda Online USA, Inc., une des premières agences de photos digitales, employant quelques
uns des meilleurs photographes américains et britanniques et encore une fois spécialisée dans les photos de stars (elle fut rachetée en
2000 par Getty Images). En 2011, Brad sort un beau livre « Like It Was Yesterday », publié chez Seventy Seven Press LLC et imprimé par
Toppan au Japon (édition limitée, 500 copies signées et numérotées).
A l’automne 2012, Brad s’associera à l’artiste suisse Marco Pittori pour une série d’expositions à Bâle, Zürich et Berlin. Brad est aussi le co-fondateur de Buzz Foto, une agence.
Bob Gruen
Bob Gruen est un des photographes rock and roll les plus connus et respectés. De John Lennon à Johnny Rotten, Muddy Waters aux
Rolling Stones, Elvis à Madonna, Bob Dylan à Bob Marley, Tina Turner à Debbie Harry, il a capté la scène musicale pendant plus de
quarante ans à travers des photos qui ont acquis une renommée internationale. Peu après que John Lennon se soit installé à New York en 1971, Bob devint le photographe personnel de John et Yoko et leur ami, photographiant aussi bien des scènes de leur vie professionnelle que des moments intimes. En 1974, il réalisa deux des photos les plus
célèbres de Lennon : portant un T-shirt de New York et se tenant devant la Statue de La Liberté en faisant le signe de la paix.
Bob a travaillé avec les principaux « ténors » du Rock, comme Led Zeppelin, The Who, David Bowie, Tina Turner, Elton John, Aerosmith, Kiss et Alice Cooper. En tant que photographe en chef du magazine « Rock Scene » dans les années 70, Bob se spécialisa dans des photos prises sur le vif, dans les coulisses. Il tourna énormément avec les groupes émergents punk et new wave tels que les New York Dolls, les Sex Pistols, les Clash, les Ramones, Patti Smith Group et Blondie.
Sa photo « Sid Vicious with Hot Dog » fut acquise en 1999 par la National Portrait Gallery à Londres pour leur collection permanente.
Au printemps 2007, l’université FAAP de Sao Paulo (Brésil) organisa une exposition de l’oeuvre de Bob Gruen, intitulée ROCKERS qui attira
40 000 visiteurs. Cette exposition fut également présentée à New-York en 2008 (Avril-Juillet) à la Morrison Hotel Gallery.
En juin 2004 à Londres, Bob reçu le prestigieux Honours List Award du magazine MOJO dans la catégorie « Classic Image ».
En novembre 2010 Bob fut intégré au Long Island Music Hall of Fame.
Jenny Lens
Les photos de Jenny Lens, titulaire d’un Master of Fine Arts, ont été exposées à la Smithsonian Institution, au Grammy Museum, à
l’Experience Music Project et au Rock Hall of Fame.
Elles ont également été publiées dans – ou en couverture – de nombreux ouvrages majeurs sur le Punk et le Rock, des CDs, des DVDs, des documentaires, à la télévision etc…
Jenny Lens est en effet « la photographe des débuts du Punk Rock sur la Côte Ouest des Etats-Unis la plus publiée ».
Elle est immédiatement devenue incontournable avec ses premières photos de la première tournée américaine des Ramones en Août
1976 jusqu’à celle des Clash en Angleterre en Juillet 1980.
Ses photos des Ramones, des Clash, d’Iggy, de Blondie, de Patti, des Go-Go’s, des Germs, de X sont emblématiques, prisées, rares et
dignes de figurer dans des collections. Son ouvrage (en solo) « Punk Pionners, When Punk was Fun » est publié chez Rizzoli/ Universe.
Danny Fields
Danny Fields est né et grandit à New York, où il vit à présent.
Après des études à l’Université de Pennsylvanie et (brièvement) à la Harvard Law School, il retourne à New York et devient rédacteur en
chef du magazine Datebook.
Par la suite, chez Elektra Records, il signe Nico, les MC5 et Iggy Pop and Stooges chez ce label. Il devient rédacteur en chef du magazine
« 16 » et manager des Ramones de 1975 à 1980 en partenariat avec Linda Stein.
Fields affirme qu’il a eu la chance de « beaucoup traîner avec des gens fabuleux et même d’en photographier quelques uns ».
Son travail a été exposé lors de l’exposition collective « Bande à Part », présentée à Paris en 2005, puis à Londres, Tokyo, Los Angeles et
Hong Kong. Ses images des Ramones sont actuellement présentées au Ramones Museum à Berlin.
Fields travaille maintenant sur son blog, inspiré du livre « Please Kill Me » de Gillian McCain et Legs McNeil, qui lui est dédié et traduit à ce
jour dans 15 langues.
Bobby Grossman
Bobby Grossman débarque sur la scène new-yorkaise dans les années 70 avec un Bachelor of Fine Arts de la Rhode Island School of
Design. Son premier emploi fut assistant de Richard Bernstein, artiste connu pour ses couvertures de Andy Warhol’s Interview. Le studio de
Bernstein se trouvait au Chelsea Hotel, le « ground zero » de l’explosion punk et l’hôtel devint son lieu de résidence. Grossman travaillait parallèlement en tant qu’illustrateur de magazine mais très vite il préféra photographier les scènes dont il fut témoin au Chelsea Hotel, à la Factory et au C.B.G.B. Sa capacité à s’insérer dans un milieu et à sympathiser avec ses sujets ainsi que son style photographique « punky » lui ont permis d’être publié dans de nombreux magazines tels que Rolling Stones, Interview, Artforum, The New York Times pour ne citer qu’eux. Il réalisa aussi des photos promotionnelles pour ses amis artistes de Blondie à Iggy Pop, David Bowie, The Ramones, Robert Fripp en passant par Talking Heads (pour qui il fit la couverture de « Psycho Killer). Grossman était présent dans les clubs punk mais il était aussi le photographe officiel du Glenn O’Brien’s TV Party, le programme du câble
hebdomadaire que David Letterman a désigné comme le « plus grand show de tous les temps ». In 1996-97, Bobby Grossman et Roberta Bayley organisèrent l’exposition photographique itinérante “The Cool and the Crazy – Images of Punk” regroupant plus de 40 photographes dont Robert Mapplethorpe, Gerard Malanga et Andy Warhol.
Ses photos ont été publiées dans de nombreuses biographies comme celle d’Andy Warhol, William S. Burrough, Lou Reed, Blondie et
Jean-Michel Basquiat. Bobby vit actuellement à Palm Beach en Floride et travaille sur un ouvrage regroupant ses photographies.
Selon Glenn O’Brien : « Je pense que les photos de Bobby laissent transparaître une véritable intimité parce qu’il faisait partie de la bande.
Il était dans la voiture, sur scène, sous la table. Certains jouaient de la guitare, d’autres chantaient. Bobby prenait des photos. Mais il était
100% punk. »
Mick Mercier
Mick Mercier (né en 1957) n’a jamais eu l’intention de faire de la photo, mais il n’avait pas d’autre choix non plus.
En lançant le fanzine Panache, en 1976 avec un groupe d’amis, il s’avère être le seul capable de maîtriser un appareil photo.
Chose rare, ce journaliste réputé, spécialiste de musique, a continué à shooter les chanteurs, les groupes, les inconnus, les fêtards du rock,
du punk, du goth au fil des années, de Blondie au Clash en passant par Ultravox, Nick Cave ou encore The Damned, Siouxsie Sioux et
Bauhaus, tout en travaillant chez Melody Maker, Record Mirror, ZigZag et Siren. Mick Mercer a publié une série de livres consacrés aux scènes musicales, un joyeux melting-pot d’interviews, de reportages, d’images des mouvements punk et gothique, de la fin des années 70 à nos jours. Ces oeuvres sont complétés par une centaine de livres photos, des trésors des mouvements punk, goth et indé. Sa passion le pousse encore plus loin… il vient de publier son premier roman « La vieille dame qui inventa le goth », un panorama de la vie de Hermione M. Lee, une grande dame qui embrassa aussi bien les années folles que les années
punk !
François Poulain
François Poulain (né en 1965) est photographe (Noir & Blanc argentique) depuis 1987. Il s’ est immédiatement spécialisé dans la prise de vue de concert de toute la scène rock indépendante et alternative Française (notamment, mais pas seulement), il devient rapidement photographe de 2 salles de concerts de banlieue Parisiennes (Capsul’rock et Le Fahrenheït), ou devant son objectif défile toute la fine fleur de la scène indé Française alors en pleine explosion (Bérurier Noir, Mano Negra, Négresses Vertes etc...) Durant la période 1987 - 1998 il ne cesse de couvrir un maximum de concerts sur toute la France, sollicité par de nombreux Fanzines, Magazines Rock et autres labels indépendants. En 1993 il publie avec son collègue Max-Well (pour les textes) le livre " Scènes de rock en France " aux éditions Syros Alternatives, seule publication à ce jour rendant compte de l’explosion de toute cette scène Française (années 80-90). Ce livre culte (épuisé), émaillé de 150 photographies Noir & Blanc essentiellement live est rapidement un succès et devient le témoignage de toute une jeunesse. Dans la foulée du livre, c’est l’exposition (didactique) du même nom qui est montée, confirmant le succès de ce dernier (plus de 90 sorties à ce jour). François Poulain a monté depuis, 4 autres expositions itinérantes ( "Rock à Vif", "Gueules de Rock", "Grain d’Scène" et "Allez les Filles"), toujours dans le même esprit ou la part belle est donnée à des photographies live, sans flash, Noir & Blanc, plein négatif (avec bord noir), ou le gros grain est magnifié ; des images fortes donnant toute leur dimension à des artistes en mouvement, sur leur lieu de prédilection favori : La Scène.
Pierre René-Worms
Pierre René-Worms est journaliste à Radio France Internationale et est connu à travers le monde pour ses portraits de Bob Marley, Joy
Division, Youssou Ndour, Etienne Daho…Il est l’un des grands photographes de la sono mondiale et a suivi la scène rock anglo-saxonne au tournant des années 80. Pendant vingt ans, il a sillonné le continent africain pour le compte de nombreux magazines.
Expositions : Joy Division, boutiques Agnès B Paris, Londres, Bruxelles, Marseille, Hong Kong (septembre 2007- août 2011) - Paris Photo 2007 et 2008 - Des Jeunes Gens Modernes : Galerie du Jour avril-mai 2008- Festival Art Rock St Brieuc juin 2008- Hong Kong décembre 2008-mars 2009. Paris Photo 2009
New Wave : boutiques Agnès B Paris, Toulouse et Marseille (juin 2010-janvier 2011)
Marcia Resnick
Marcia Resnick est une photographe et enseignante new-yorkaise.
Ancienne élève de la Cooper Union et du California Institute of Arts, ses images ont été exposées dans des galeries du monde entier et
sont présentées dans les collections de nombreux musées.
Ses oeuvres ont été publiées dans de nombreux magazines de contre-culture, de The Paris Review à Rolling Stone Magazine, dans des
ouvrages d’artistes autoédités et dans son autobiographie en images, RE-VISIONS. Ses photographies conflictuelles explorent la violence, la célébrité et la sexualité tout en faisant écho à l’audace originelle de la musique et du style punks. Son ouvrage « Bad Boys : Punks, Poets and Provocateurs » sort bientôt.
Sue Rynski
Sue Rynski, photographe dans l’underground punk rock late seventies made-in-Detroit. Née en 1954, en même temps que le rock’n’roll, Sue a grandi avec la musique high energy de sa ville natale, Detroit. Comme tous de sa région, Sue s’imprègne de cette musique forte, physique, émotionnelle. Detroit, la Motown, ville dure et affranchie qui a engendré maints groupes légendaires, entre autres The MC5 et The Stooges. Ce sont eux qui créèrent le son et l’attitude qui deviendront le punk, et ce, une décennie avant que les Sex Pistols n’aient pensé à reprendre l’hymne d’Iggy Pop « No Fun » qui deviendra le « No Future » des punks anglais. En 1977, pendant que le mouvement musique-et-mode punk se développe à Londres, une renaissance rock-et-art punk explose autour de Detroit. Maîtrise d’arts plastiques en main, Sue intègre avec ses amis Destroy All Monsters cette communauté créative. Rejoint par Ron Asheton des Stooges et Michael Davis des MC5, avec la chanteuse femme fatale Niagara, Destroy All Monsters est le groupe
emblématique du Detroit Punk. Des dizaines de groupes se forment. The Dead Boys et Pere Ubu sont souvent là. Johnny Thunders s’installe
à Detroit. Patti Smith tombe amoureuse du guitariste Fred Sonic Smith des MC5 et elle l’épouse. Sue est là à chaque moment avec eux.
C’est dans cette pépinière que Sue Rynski a affiné sa vision photographique. Tel un électron libre fusionnant avec la vitalité et la passion ambiantes comme si elle était elle-même sur scène. Son approche est active, graphique, élégante et parfois onirique. Ses photographies noir et blanc de cette période nous bousculent et nous séduisent. Iggy Pop a préfacé un des ses ouvrages, publié par Chez Higgins, en disant : « Les gens que vous voyez sur ces photos étaient la véritable vertèbre du rock’n’roll dans son dernier souffle, dans ses derniers moments…On prenait le sexe, la musique et sa propre image très au sérieux et un seul faux pas ou un seul mot de travers pouvait vous anéantir définitivement, et tous les bla-bla du monde n’y pouvaient rien changer. »
Pierre Terrasson
Après un diplôme d’arts plastiques à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts, Pierre Terrasson s’oriente vers la photo de rock dans les
années 80. Il collabore avec toute la presse spécialisée « rock » du moment : Rock en Stock, Hard Rock magazine, Rock News, Rock and Folk, The Sound, Best, Paroles et Musique, RollingStone…
Et la presse plus généraliste : Libération, L‘Evénement du Jeudi, Actuel, le Nouvel Observateur, VSD, en photographiant toutes les stars
nationales et internationales, de Mick Jagger à Klaus Nomi, de Serge Gainsbourg à Cure, de Motorhead à Iron Maiden.
Durant les années 90, il devient le photographe exclusif de Vanessa Paradis, Elsa, Carole Laure, Jil Caplan, Elli Medeiros, Patrick Bruel…et
travaille plus particulièrement pour la presse jeune ce qui lui donne la possibilité de réaliser les premières photos de toutes ces stars
montantes. Il réalisera aussi de nombreuses pochettes de disques vinyles, CD, DVD, affiches pour différents artistes comme Kent et François Hadji Lazaro… Pierre Terrasson est resté naturellement indépendant. Depuis les années 2000, il s’est orienté plus particulièrement vers la culture urbaine
et les artistes rap et raï comme Cheb Mami, Khaled, Menelik, Doc Gyneco, Rohff, Diams, Kalash, Stomy, Passi. Il collabore entre autres
avec les magazines Respect, Musik, RollingStone France, qui lui commandent des portraits de Lilian Thuram, Mathieu Kassovitz, Madame de Fontenay, Vincent Cassel, Rama Yade, Bartabas...
Son premier livre Backstage axé sur les artistes internationaux des années 80 a été publié en novembre 2008 aux éditions de Tournon, son deuxième livre Hard Times est sorti en décembre 2009 chez le même éditeur.
Maurice Wagener
Maurice Wagener, photographe belge, né à Liège en 1956.
Débute dans la photographie en février 1977 dans le seul but de conserver une trace des concerts auxquels il assiste.
Fan convaincu de ce nouveau courant musical dès les années 1975, il se rend à tous les concerts punks organisés en Belgique. Chaque
fois qu’il en a l’opportunité, il rejoint Londres.
Il photographie ainsi des groupes devenus célèbres par la suite tels que : the Clash, the Cramps, the Ramones, the Buzzcoks, the Saints…et
d’autres entrés dans la légende tels que Asphalt Jungle ou les Kids
Il travaille uniquement en argentique noir & blanc
Publications : Rolling Stone, Best, Nos années punks (Christian Eudeline)