Stéphane Tourné, photographe de mode et de publicité, qui sans vouloir jouer les redresseurs de torts, a choisit de ne plus jouer le jeu du statu quo et de l’immobilisme. Après sept ans d’Afrique et une collaboration étroite avec Oxfam International, le photographe Stéphane Tourné s’interroge sur les conséquences du « commerce non équitable » .
A travers ses clichés, il nous invite à découvrir sa vision sur ce sujet, ô combien d’actualité. De manière simple, mais percutante, le photographe met en images des corps nus, sculptés et repensés avec des matières premières et des consommables.
Cette alliance entre une recherche esthétique chic et une cause humanitaire choc aboutit à un art Sensuel-trash. Toutes les images sont réalisées à l’extérieur, à la façon d’un studio. La source de lumière, le soleil, un fond noir profond : afin que le regard ne se détourne pas de l’essentiel !
Du beau, de l’esthétique et du contraste : du noir, du blanc et des contrastes... mais aussi, du riz, de la farine, de l’huile, du coton ou encore du lait. Un mélange de matières et de corps : une esthétique des corps noirs mis en exergue par la dimension épurée et froide des matières. Un mélange de corps et de matières, de noir et de blanc pour donner de la puissance à la simplicité. Des corps livrant leur éclat, redessinés, sculptés et repensés grâce à des produits de base. Un alliage de l’esthétique et du basique au service d’une conviction engagée : la défense d’un commerce équitable.