L’allure des femmes de François Baudot. Au fil des décennies, à travers tous les usages et toutes les modes, la personnalité, l’élégance, l’originalité de quelques femmes identifient leur visage à un moment, à toute une époque. Ce faisceau de preuves s’appelle l’allure. Un je ne sais quoi dont tout le monde prend conscience au premier coup (…)
Par-delà ce qui se passe, Chanel, au long du XXe siècle, aura su exprimer ce qui dure. Paradoxe, pour un nom si étroitement lié à la mode, naturellement versatile et changeante. Gabrielle Chanel était la détermination même. Une véritable aventurière du monde moderne, dont les choix et les dégoûts très sûrs ont engendré un style. C’est ce style (…)
François Baudot est grand reporter, conseiller à la rédaction de l’hebdomadaire féminin ELLE, journal réputé non seulement pour réserver de nombreuses pages aux tendances les plus pointues en matière de mode, mais aussi pour interroger tous les faits de société, qu’ils soient culturels ou politiques, François Baudotnous propose un rapprochement inattendu qui ne manquera pas d’éveiller la curiosité : Mode & surréalisme. Il est par ailleurs l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages – édités, pour la plupart, par Assouline, de même que l’opus qui nous intéresse ici - consacrés aux grands noms qui font la mode (de Poiret à Alaïa en passant par Chanel, Schiaparelli, etc.) et au vaste univers du « glamour » en général.
Cet intérêt pour la mode et cette implication active dans son historique et dans sa théorisation justifient la prédominance (revendiquée) accordée au concept de la mode sur celui du surréalisme stricto sensu.