Qu’il les ait exposés au Château d’Eau à Toulouse, qu’il les ait croisés aux Rencontres d’Arles, ou encore qu’il leur ait rendu des visites amicales, Jean Dieuzaide fréquenta de nombreux photographes et entretint avec eux des relations fraternelles.
Comme il les a tous mis en boîte, avec tendresse, humour ou admiration, avec art également, ses archives constituent désormais une inestimable galerie des visages de ceux, français et étrangers, qui firent la photographie des années 50 jusqu’à nos jours.
Des plus fameuses aux plus discrètes, ce sont les figures de Steichen, Brassaï, Lartigue, Ansel Adams, Sudre, Doisneau, Boubat, Ronis, Clergue, Cartier-Bresson, Burri, Riboud, Robert Frank, Ralph Gibson, Koudelka, Sieff, Plossu, Le Querrec, Salgado, Depardon, Newton, Newman, Erwitt, Korda, Gisèle Freund, Eugène Smith, Friedlander, Klein, Michals, Alvarez Bravo, Kertész et beaucoup d’autres qui défilent devant nos yeux.
Ainsi Dieuzaide donne-t-il corps aux acteurs de cette grande aventure artistique à laquelle, pendant un demi-siècle, il a lui-même activement et talentueusement participé. Et c’est un fervent hommage qu’il rend à la photographie elle-même.
Né en 1921, débutant sa carrière lors de la libération de Toulouse, Jean Dieuzaide a consacré sa vie entière à la photographie. Intéressé par l’architecture, et plus particulièrement par l’Art Roman, il a parallèlement mené une foisonnante activité d’illustrateur pour de nombreux éditeurs français et étrangers.
Considéré comme un photographe humaniste pour ses travaux sur l’Espagne, le Portugal ou la Turquie, il est également l’auteur d’une importante recherche plastique sur la nature morte.
Langue : Français
Éditeur : Le Temps qu’il fait
Date de Publication : Décembre 2004
Type Reliure : Broché
Pages : 134
ISBN 10 : 2868534244
ISBN 13 : 978-2868534248