Photographe prolixe qui publie très régulièrement, Martin Parr parle néanmoins assez peu de son art.
Il se livre ici dans une conversation avec Quentin Bajac et donne les clefs de ce qui fonde la particularité de son approche : un regard social, à la fois ironique et empathique sur la société britannique comme sur l’évolution du tourisme, des loisirs de masse et de la grande consommation dans le monde. Cet entretien, illustré d’une cinquantaine d’images, revient notamment sur ses années d’apprentissage en Angleterre. Initié à la photographie par son grand-père qui lui offre un Kodak Retinette à l’âge de quatorze ans, Martin Parr, fasciné par le travail de Tony Ray Jones, étudie la photographie à Manchester.
C’est là qu’il produit ses premières séries comme Home Sweet Home. Il parle bien sûr de son travail de coloriste et de son usage du flash mais aussi de la dimension critique de son travail (très présente dans New Brighton, The Last Resort et The Cost of Living par exemple). Il aborde par ailleurs la diversification de sa pratique de photographe, dans la presse, la mode et la publicité, mais aussi d’éditeur et son statut de collectionneur et de commissaire d’exposition. Si la globalisation, thème cher à l’artiste, est à l’origine d’un certain désenchantement du monde, ses images profondément humanistes nous accompagnent et nous permettent de l’habiter et de le regarder autrement.
Langue : Français
Éditeur : Textuel
Date de Publication : Septembre 2010
Type Reliure : Relié
Pages : 128
ISBN 10 : 2845973918
ISBN 13 : 978-2845973916
Dimensions : 16.1 x 21.1 cm
Poids : 222 g