Paris a besoin d’étiquettes. Problème, on ne sait jamais laquelle donner à Raymond Depardon. Alors « qualifions » le pour une fois de reporter-auteur. Ouvrage édité à l’occasion du mois de la photo 2000 et de son exposition à la Maison Européenne de la Photographie, Détours est un livre patchwork dans lequel l’auteur joue tant avec ses (…)
D’Allende à Villepin, du général de Gaulle à Ségolène Royal, ces portraits mettent en lumière quarante-deux personnalités politiques internationales. Le rapport à l’image des grands de ce monde s’est profondément transformé depuis les années 1970 ; mais la solitude inhérente au pouvoir demeure, dégageant une étrange beauté. Un précieux (…)
En 1972, Jean-Claude Guillebaud et Raymond Depardon ont couvert la guerre du Vietnam. L’un comme correspondant de guerre, l’autre comme reporter photographe. En y retournant ensemble vingt ans plus tard, ils ont pris le temps de se laisser guider par la grâce de ce pays. Un livre majeur sur le Vietnam. « Deux reporters Français qui couvraient (…)
La Solitude heureuse du voyageur est un choix de photographies tiré de mes voyages, rempli de déserts, de villes et de chambres d’hôtel. Comme pour « Notes », mon premier livre fondateur, il y a toujours la place d’une femme aimée au bord du cadre, comme si je photographiais mon désir et que le paysage me renvoyait un moi enfin apaisé. (…)
L’été 1981, Libération, à la recherche d’un nouveau rapport texte-image, commande à Raymond Depardon, pour ses pages internationales, une image de New York légendée, chaque jour du 2 juillet au 7 août. Une petite révolution est en train de s’accomplir dans la perception de la photographie : la prise de vue ne se réduit plus désormais à la (…)
Depuis ses débuts, Raymond Depardon a photographié des hommes politiques. Il a réuni 91 de ces photographies, certaines prises au vol lors de reportages, d’autres au cours de séances « plus personnelles ». Il a choisi autant de personnalités étrangères que françaises et, parmi ces dernières, autant de représentants de la gauche que de la (…)
Pourquoi des Afriques ? Depuis 1960, année de ma première rencontre avec le continent africain à l’âge de dix-huit ans, et jusqu’à mon dernier voyage cet hiver au Harar, je n’ai cessé de photographier l’Afrique. Mais que de lieux, de temps différents ! Une vie toute entière ne suffirait pas à prétendre connaître cette Afrique. Aujourd’hui, (…)
Photographe à l’agence Magnum, cultivant la rigueur de la forme tout en accusant une réelle prédilection pour les techniques du reportage, Raymond Depardon a décidé de se raconter en images, de 1977 à 2003. Un parcours d’une grande densité, tout aussi révélateur de l’homme que du photographe professionnel. "Paris journal" est un mot clé que (…)
C’est dans le désert tchadien, qui est comme sa deuxième patrie, que Raymond Depardon a tourné le film Un homme sans l’occident. Les photographies obtenues à partir du négatif ne racontent pas l’histoire du film. L’album est une oeuvres autonome, dans la lignée des livres que Depardon a consacrés au Sahara. Au début du XXe siècle, un jeune (…)
Raymond Depardon - Né en 1942, il fait ses premières photographies de la ferme de ses parents. Il débarque à Paris en 1956, travaille comme « paparazzi » pour l’agence Delmas. Il couvre la guerre d’Algérie et fonde « Gamma » avec Caron. A la mort de ce dernier au Vietnam, il renonce au photo journalisme pour faire des nus pour Play Boy.
En 1971, il revient aux reportages mondiaux et reçoit le prix Robert Capa pour un livre sur le Chili. Il travaille beaucoup au Tchad, rentre à Magnum et poursuit parallèlement une carrière de cinéaste.
Il a réalisé 17 films dont « Numéro zéro » (Prix Georges Sadoul), « Reporter » (César du meilleur documentaire), « Une femme en Afrique » (Sélection officielle au Festival de Cannes).