Un nouveau portefeuille de Steve McCurry contenant de nombreuses photographies inédites de l’Afghanistan et de son peuple. Les images recueillies ici non seulement des documents mais aussi les difficultés rencontrées dans les pays endommagées par le conflit, la capture, mais aussi le grand et unique beauté de ces pays divisés.
Portraits des fumeurs d’opium et d’enfants, des bergers et des moudjahiddin sont présentés aux côtés frappant vues de grès villes et des bidonvilles, des paysages montagneux et temples anciens McCurry est l’un des plus admirés et bien représentées photojournalistes travail aujourd’hui et ce livre sera une très prisés outre son populaire ensemble de l’oeuvre ;
Steve McCurry a couvert de nombreux domaines de conflits civils et internationaux, y compris la guerre Iran-Iraq, Beyrouth, du Cambodge, des Philippines et de la guerre du Golfe, mais qu’il continue de la couverture de l’Afghanistan est sans doute sa plus grande réussite. C’est avec ses premières images de l’Afghanistan que McCurry établi sa réputation comme photojournaliste.
En 1979, déguisé en natif robe, McCurry franchi la frontière pakistanaise en Afghanistan contrôlé par les rebelles, peu avant l’invasion des troupes soviétiques en faveur de l’échec du gouvernement marxiste. Quand il est sorti, il avait rouleaux de film cousu dans ses vêtements, les images qui seront publiées dans le monde entier comme l’un des premiers à montrer le conflit. Sa couverture lui a valu le Robert Capa Gold Medal pour le meilleur Reporting photographiques de l’étranger, un prix dédié aux photographes présentant un courage exceptionnel et de l’entreprise.
Tout au long de sa carrière McCurry restitués à l’Afghanistan a maintes et maintes fois, sous différents régimes, et parfois de guerre civile, de documenter les gens, le paysage et le patrimoine de cette difficulté, mais captivant, le pays. Chaque image est accompagnée d’un bref texte prévoyant géographique et historique.
Extrait du livre
C’est l’esprit farouche, obstiné et invincible de l’Afghanistan qui m’a poussé à y retourner à maintes reprises, depuis près de trente ans. Ces photographies constituent la chronique en images de nombreux voyages réalisés lors de périodes d’invasion, de guerre, de trêve, de dérive et de quelques phases de paix relative.
Malgré les nombreuses tentatives venues de l’extérieur pour le réformer, l’Afghanistan ne change jamais vraiment. Après avoir encaissé les coups pendant des millénaires, ce pays, comme un défi au monde, reste le même, toujours et encore. En revanche, sans même le vouloir, l’Afghanistan transforme toute personne qui y passe un peu de temps. Assurément, ce pays m’a transformé. Face à ces images, j’ai l’impression de contempler un mirage. Cela ne peut pas être vrai. Et pourtant cela a été. Je ressens le même trouble lorsqu’on me demande de décrire l’Afghanistan. Ce pays est à la fois bucolique et chaotique. Paisible et violent. Anéanti et résistant. Extraordinairement accueillant et viscéralement inhospitalier. Si je persiste à y retourner, c’est peut-être parce que l’Afghanistan reste pour moi une énigme. C’est pourquoi j’éprouve tant de difficultés à assembler des milliers d’images éparses pour faire le portrait de ce pays sous forme de livre. Ainsi mon obsession afghane se nourrit d’une histoire née de nombreux voyages. Tout a commencé en 1979, l’année de l’invasion par les Russes. Alors âgé de vingt-neuf ans, j’avais déjà parcouru le monde. Mais rien de ce que j’avais fait jusque-là n’aurait pu me préparer à l’Afghanistan, qui plus est en temps de guerre. Il n’y avait aucune des infrastructures militaires ou journalistiques habituelles : ni collègue expérimenté, ni véhicule blindé, ni liaison radio. Une nuit de 1979, j’ai traversé clandestinement la frontière pakistanaise en suivant deux guides qui ne parlaient pas un mot d’anglais. J’avais pour tout équipement une tasse en plastique, un couteau suisse, deux boîtiers d’appareil photo, quatre objectifs, un sac de pellicules, un sachet de cacahuètes récupéré dans l’avion et un exemplaire miteux de Narcisse et Goldmund de Hermann Hesse qu’un randonneur avait laissé dans un hôtel à 2 dollars la nuit. Les semaines suivantes, je me sentais comme un chien égaré, conduit par un guide ou un milicien, puis par un autre. Nous nous déplacions de nuit, à pied ou à cheval, et communiquions par gestes ou, les jours fastes, en mauvais anglais. La guerre m’avait embringué jusqu’au coeur du pays, et, quelques semaines plus tard, elle me recracha. Lorsque je traversai à nouveau la frontière, souffrant d’ampoules et meurtri par la selle, j’avais des bardanes plein les chaussettes et des pellicules photo cousues dans mes vêtements. Ces clichés me sont apparus comme un rêve lorsque je les ai développés quelques semaines plus tard. Ces taches noires et blanches prenant forme dans le bain de révélateur paraissaient tellement étranges. C’était donc ça, l’Afghanistan.
Langue : Français
Éditeur : Phaidon Press
Date de Publication : Novembre 2007
Type Reliure : Broché
Pages : 152
ISBN 10 : 0714897299
ISBN 13 : 978-0714897295
Dimensions : 25.5 x 29.6 cm
Poids : 1.14 kg