Le livre de la photographie de la décennie une publication de la célébration de la vision, l’imagination et l’éclat de la plus célèbre agence de photographie Magnum et des ses grands photographes. Il y a très peu de livres qui peuvent être véritablement être considéré comme « exceptionnel » c’est l’un d’eux. Avec plus de 400 images choisies (…)
En 1968, Josef Koudelka avait trente ans. Il venait de consacrer six années à photographier les Gitans et l’univers du théâtre, mais n’avait encore jamais couvert de faits d’actualité. Le Printemps de Prague lui en donna l’occasion. Dans la nuit du 21 août, les chars du pacte de Varsovie pénétraient dans la capitale tchécoslovaque. Rentré la (…)
Les connaisseurs le savent, l’oeuvre photographique de Josef Koudelka est d’une importance majeure. Entamant ma réflexion sur les photographies de Josef Koudelka, je pensais accorder à leur dimension plastique une place primordiale. Maître de la composition en 24 x 36, il avait tout d’un héritier de Henri Cartier-Bresson, avec lequel il s’était (…)
Josef Koudelka En 1970, il quitte la Tchécoslovaquie et devient apatride. Il s’installe en Angleterre qui lui offre le droit d’asile. Il y restera jusqu’en 1979. Les gitans, les fêtes religieuses et populaires ont toujours les honneurs de son objectif. Elliott Erwitt propose que Koudelka entre à Magnum Photos. Il en devient membre associé en (…)
Josef Koudelka devient en 1971 membre de l’agence Magnum et se lie d’amitié pour Henri Cartier-Bresson et Robert Delpire. Ce dernier remarque la composition dramatique de l’oeuvre de Koudelka et édite son premier ouvrage : Gitans : la Fin du voyage, qui sera récompensé trois ans plus tard par le prix Nadar. Il s’installe en France en 1980 oû (…)
La maison de ventes ADER organise, en collaboration avec ARGENTIC, le jeudi 31 mars à 14h dans sa salle au 3 rue Favart 75002 Paris, sa première vente de livres photographiques de collection. Cette vente réunit près de 300 livres provenant de bibliothèques privées, dont celles de l’écrivain Patrick Roegiers ou de la photographe Yvette (…)
Du 18 au 21 novembre 2010, le Salon Paris Photo dédié à la photographie XIXe, moderne et contemporaine, rassemble 103 exposants (90 galeries et 13 éditeurs) au Carrousel du Louvre. Avec 78 % de participation étrangère, 25 pays représentés, 31 nouveaux participants, la 14e édition accorde une place de choix à la découverte. On note cette année (…)
Josef Koudelka a quitté Prague en 1970. A cette date, il a déjà photographié l’invasion de la Tchécoslovaquie par les soviétiques et réalisé un travail sur les gitans. Exilé, solitaire, il traverse le monde, rencontre les hommes avec une exceptionnelle proximité à leurs vies, leurs tristesses, leurs douleurs, leurs joies. Il fait preuve d’une (…)
Josef Koudelka photographe tchèque naît en Moravie, un 10 janvier 1938. En 1970 il a déjà photographié l’invasion de la Tchécoslovaquie par les soviétiques et réalisé un travail sur les gitans.
Un ami de son père, un boulanger, l’initie à la photographie et Josef Koudelka commence à photographier sa famille et ses amis. Il poursuit des études à l’Université Technique de Prague (de 1956 à 1961), lorsqu’il rencontre Jiri Jenicek, photographe et critique, qui l’encourage à exposer ses images. Il réalise ensuite sa première exposition dans le théâtre Semafor à Prague et rencontre Anna Favora, critique d’art, qui devient son amie et sa collaboratrice. Il voyage en Italie. Ses photos reflètent les déchirements, les révoltes et les tourmentes de son pays : des images où les individus semblent en décalage dans un monde inquiétant qu’ils subissent plus qu’ils ne maîtrisent.
Ses premières images témoignent d’une vie de bohème, menée en parallèle à sa vie d’ingénieur aéronautique. Il suit la vie des Gitans en Tchécoslovaquie jusqu’en 1970, photographie beaucoup et participe à des représentations théâtrales.Il devient membre de l’Union des Artistes Tchécoslovaques. En 1966, il publie un livre sur le spectacle Ubu Roi. Il est temps pour lui, en 1967, d’abandonner l’aéronautique et de se consacrer pleinement à la photographie… Il expose la même année, pour la première fois, ses photographies sur les gitans. Puis, il va photographier les gitans de Roumanie.
Il photographie l’invasion des troupes du Pacte de Varsovie, qui mit brutalement fin à l’expérience du Printemps de Prague, en août 1968 dans les rues de la capitale tchèque, et c’est tout d’abord anonymement que ses images sont publiées aux États-Unis. Il reçoit le prix Robert Capa pour ces images, icônes marquantes de l’histoire politique de la Tchécoslovaquie (sans que son nom soit mentionné). En 1970, il quitte son pays, devient apatride et s’installe en Angleterre jusqu’en 1979, continuant son travail photographique sur les Gitans et les diverses coutumes des pays d’Europe, toujours en quête d’instants de liberté. Il devient membre de l’agence Magnum en 1971 et se lie d’amitié avec Henri Cartier-Bresson et Robert Delpire. En 1975, il fait sa première exposition personnelle au Musée d’art moderne de New York
C’est en 1984 que lui est consacré une première exposition d’importance, à la Hayward Gallery de Londres. Après seize ans d’anonymat, ses photos praguoises de l’intervention des troupes du Pacte de Varsovie sont publiées pour la première fois sous son nom.
En 1986, il commence à utiliser un appareil panoramique et est participant à la mission photographique de la DATAR. L’année suivante, il est naturalisé français.
Après vingt ans d’exil, il retourne dans son pays natal en 1990, après la Révolution de velours et ses photos de 1968 sont enfin publiées à Prague. Et en 1992, il va à Beyrouth et y photographie le centre-ville pour un ouvrage collectif.