Curieux et confronté comme toute sa génération à l’irruption de la photographie, Delacroix s’est impliqué dans ce domaine sans la méfiance qui caractérisa nombre de peintres. Curieux de ses progrès techniques, il compta même parmi les membres fondateurs de la Société héliographique en 1851.
Il réunit également une riche documentation photographique, d’après les fresques de Raphaêl, les toiles de Rubens, ou encore les sculptures des cathédrales.
Mieux, à défaut de manier lui-même l’objectif, Delacroix fit poser et photographier par Eugène Durieu en 1854 une série de modèles nus, masculins et féminins.
On sait par sa correspondance et son journal qu’il emportait parfois avec lui ces photographies pour s’exercer au dessin là oû il ne pouvait pas disposer de modèles vivants. L’ouvrage rassemble l’intégralité des photographies et des dessins retrouvés, ainsi qu’une galerie de ses propres portraits.
En fait, Delacroix se prêta avec plus de réserve à cet exercice, dont témoignent cependant de rares daguerréotypes d’une incroyable présence et des clichés célèbres de Carjat et de Nadar.
Loin de considérer la photographie comme une rivale possible de la peinture, Delacroix a suivi avec curiosité l’émergence et le développement de ce nouveau médium. Curieux de ses progrès techniques, il compta même parmi les membres fondateurs de la Société héliographique en 1851.
Il réunit également une riche documentation photographique, d’après les fresques de Raphaêl, les toiles de Rubens, ou encore les sculptures des cathédrales. Mieux, à défaut d’avoir manié lui-même l’objectif, Delacroix fit poser et photographier par Eugène Durieu en 1854 une série de modèles nus, masculin et féminins. On sait par sa correspondance et son journal qu’il emportait parfois avec lui ces photographies pour s’exercer au dessin là oû il ne pouvait pas avoir de modèles vivants. Grâce au concours exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France et d’autres collections, l’exposition du musée Delacroix rassemble pour la première fois la quasi intégralité des photographies et des dessins qui en ont été tirés, ainsi que quelques tableaux.
Elle présente par ailleurs une série étonnante de portraits photographiques du grand homme de la maison, qui oppose les précieux daguerréotypes intimes des années 1840 aux images plus posées mais frappantes de dignité saisies par un Carjat ou un Nadar au soir de sa vie, clichés que, pourtant, il aurait parfois voulu voir détruire.
Langue : Français
Éditeur : Le Passage
Date de Publication : Novembre 2008
Type Reliure : Broché
Pages : 157
ISBN 10 : 2847421246
ISBN 13 : 978-2847421248