Gainsbourg : Le génie sinon rien

Chez les Ginsburg, on était artiste avec un grand A ou rien. Serge Gainsbourg voulut être Courbet, il fut l’artiste incarnant à lui seul la “nouvelle vague” dans le domaine de la chanson. Gainsbourg reste aujourd’hui la figure de proue marginale d’une tradition musicale irrévérencieuse, qui transforme, détourne, rajeunit textes et rythmes.

Pousser Gainsbourg dans ses retranchements, travailler le mythe, chercher les intrications de la biographie passionnante et de l’œuvre protéiforme, interroger les références (littéraires, musicales et cinématographiques) et les représentations, observer les chansons rattraper la vie ou la vie se cristalliser dans l’œuvre...

Tel est le contrechamp adopté par Christophe Marchand-Kiss, qui nous invite ici à revisiter le répertoire de l’auteur de Je t’aime moi non plus, par le biais de documents rares, puisés dans les archives familiales ou personnelles de l’artiste.

Poète, traducteur, Christophe Marchand-Kiss dirige la collection “L’Oeil du poète” aux éditions Textuel. Traducteur, entre autres, de John Cage, Gertrude Stein et Herman Melville, il est notamment l’auteur aux éditions Textuel de Passion Léo Ferré, La musique avant tout (2003) et de alter ego suivi de biography (2004).

Gainsbourg : Le génie sinon rien

de Christophe Marchand-Kiss