Cette monographie majeure de l’un des plus grands photographes vivants de France présente les images les plus importantes d’une longue et distinguée carrière. Depuis plus d’un demi-siècle, Willy Ronis, reconnu comme un grand photographe de Paris, capture des images de romantisme, de charme et de la vie quotidienne. Ses photographies ont été (…)
La découverte des photographies en couleurs de Willy Ronis sera à coup sûr une surprise pour beaucoup. Et c’est, de sa part, l’effet d’un don généreux que d’avoir bien voulu nous les donner à voir. Ce maître du noir et blanc a donc photographié en couleurs dès 1955, dès l’apparition du Kodachrome, film diapositive à la chromie si particulière, (…)
C’est à partir de cinquante photos qu’il a choisies que Willy Ronis dessine ici son autoportrait. A quatre-vingt-seize ans, sa mémoire est toute fraîche. Il se souvient de chaque instant, de chaque mouvement de la lumière, celle des rues de Paris, celle des bords de la Marne, ou encore celle d’une petite ville du Sud, quand il vivait là-bas (…)
Willy Ronis et Paris ? L’histoire tendre d’un amour jamais démenti, aussi fort qu’au premier jour, voilà bientôt un siècle... Né en 1910 dans le IXe arrondissement, l’artiste n’a en effet jamais cessé de photographier sa ville et le quotidien de ses habitants. Ce travail, entrepris à partir des années 1930, couvre tous les aspects de la vie (…)
Willy Ronis a découvert le quartier de Belleville-Ménilmontant en 1947. Immédiatement amoureux de ses ruelles, passages, escaliers, terrasses et arrière-cours, le photographe multiplie les clichés de ce village populaire et de ses habitants qui tous partagent la même douceur de vivre. Emu par les images de ce Paris disparu habité des (…)
Photographe français, Willy Ronis fut membre du groupe des XV. Il s’applique durant toute sa carrière à photographier tous les aspects de la vie parisienne. Au-delà de l’admiration que l’on peut avoir pour la parfaite simplicité de ces images, un autre sentiment s’impose : celui du respect que le photographe a eu de ses sujets. Regarder l’autre, pour Willy Ronis, c’est lui ajouter quelque chose. Ronis ne prend pas, en photographie. Il donne. Avec une morale de la distance et de la pudeur, sans égotisme, en s’effaçant pour que la lumière soit et révèle le corps. Pas de voyeurisme, peu de mise en scène : il ne s’agit pas de choquer ou de provoquer quelque chose. À travers une sensible harmonie du fond la petite musique et de la forme les lignes, l’art doit d’abord être lisible.