Alors que la plupart des ouvrages sur le sujet se contentent de donner des “recettes” à recopier, ce manuel analyse la nature de la lumière et les principes qui la régissent afin d’aider chaque photographe à élaborer l’éclairage qui lui convient - ou qui est le plus adapté à son sujet.
Grâce à un apprentissage progressif enrichi de nombreux cas pratiques, le lecteur apprend à construire son éclairage, du plus simple au plus élaboré, et à maîtriser les surfaces complexes (métal, verre, vernis) mais aussi les reflets, l’exposition, l’équilibre entre rendu du sujet et celui du fond.
Destiné aux étudiants en photo ou aux photographes amateurs, ce livre très pédagogique donne les clés pour s’initier aux secrets de l’éclairage et apprendre à maîtriser la lumière en toutes circonstances.
Avantages de la réflexion diffuse
- Chapitre 4 - Extrait : Pages 43 à 50 - Avantages de la réflexion diffuse
La reproduction des peintures, gravures, dessins, vieilles photos et autres documents à deux dimensions est une activité courante chez certains photographes. C’est un cas typique pour lequel la réflexion diffuse est généralement préférable à la réflexion directe.
Puisqu’il s’agit de la première démonstration concrète de l’ouvrage, nous en discuterons plus en détail. Cet exemple montre ainsi comment un photographe expérimenté conçoit la mise en oeuvre d’un dispositif d’éclairage. Le débutant sera sans doute surpris d’apprendre que même un éclairage aussi simple demande à être mûrement pensé. Mais il ne doit pas s’en inquiéter outre mesure : le raisonnement est en effet assez semblable d’une prise de vue à la suivante, de telle sorte qu’avec l’expérience, bâtir l’éclairage d’un sujet devient presque instinctif, rapide et sans effort. Vous vous en apercevrez au fur et à mesure que vous progresserez. Dans les chapitres suivants, nous ne répéterons pas certains points précédemment traités.
La réflexion diffuse donne des informations précises sur la densité de la surface éclairée, si elle est blanche, noir ou grise (dans ce dernier cas, dans une gamme de valeurs qui peut être très étendue). Les pages de ce livre sont constituées d’encre d’imprimerie (peu de réflexion diffuse) déposée sur le papier (qui diffuse beaucoup de la lumière qu’il reçoit). Par ailleurs, la réflexion diffuse pouvant restituer sélectivement les fréquences de la lumière, elle « véhicule » les informations de couleur du sujet. Nous aurions ainsi pu faire imprimer notre texte en magenta sur fond bleu (dans le cas très improbable où notre éditeur aurait été d’accord) : vous en auriez été informé grâce à la réflexion diffuse de la lumière blanche éclairant la page.
En revanche, la réflexion diffuse ne donne que peu d’informations sur l’état de surface de l’objet, c’est-à-dire sur la matière dont il est constitué. Si cette page avait été imprimée sur une feuille de plastique brillant, la quantité de réflexion diffuse aurait été à peu près la même qu’avec le papier, mais les reflets directs montreraient sans ambiguïté qu’il s’agit de plastique brillant et non de la surface mate du papier. Or, lorsque l’on photographie un tableau par exemple, on ne s’intéresse généralement pas à l’état de surface de la peinture, mais à ce qu’elle représente, à ses couleurs et à ses valeurs. Nous allons donc en déduire le type d’éclairage qui convient le mieux à la reproduction de documents et oeuvres d’art à deux dimensions.
Au sommaire :
Langue : Français
Éditeur : VM - Eyrolles éditions
Date de Publication : Mai 2009
Type Reliure : Broché
Pages : 226
ISBN 10 : 2212673124
ISBN 13 : 978-2212673128
Dimensions : 17 x 23 cm
Poids : 660 g