Le phénomène de la mode, dont la naissance coïncide avec l’émergence d’une société des individus, intéresse la littérature comme les sciences humaines. Cet ouvrage présente les approches sociales de la mode, montre comment la volonté de distinction et la recherche d’un conformisme social sont intimement liés dans nos choix vestimentaires. Il révèle combien la mode imprègne nos imaginaires collectifs.
Essai philosophique et sociologique qui renchérit sur un précédent ouvrage de l’auteur, La frivolité essentielle, publié dans la même collection « Perspectives critiques » en 2001 et repris en poche en 2008.
Il se propose tout d’abord de montrer comment la photographie en général et la photographie de mode en particulier ont eu bien des difficultés au cours des décennies à passer du statut d’art mineur à celui d’art à part entière.
Dans un second temps, puisque la photographie de mode est devenu aujourd’hui art, il s’interroge sur ses fonctions esthétiques, analysant successivement ses relations au vêtement quelle est censée présenter, au mannequin qui porte celui-ci et au contexte général dans lequel l’un et l’autre s’inscrivent.
Dans un dernier temps, c’est l’imaginaire de la photographie de mode qui devient l’objet de l’enquête. Il est étudié dans sa dimension sociologique, comme un moyen de pénétrer sous la surface sociale, dans les aspirations et les craintes des sociétés, puis, en confrontant l’imaginaire photographique dune période et celui de certains des photographes de mode les plus représentatifs, il permet de comprendre le succès ou l’insuccès des seconds.
Langue : Français
Éditeur : Presses Universitaires de France - PUF
Date de Publication : Avril 2010
Type Reliure : Broché
Pages : 224
ISBN 10 : 2130578748
ISBN 13 : 978-2130578741
Langue : Français
Éditeur : Presses Universitaires de France - PUF
Date de Publication : Avril 2010
Type Reliure : Broché
Pages : 224
ISBN 10 : 2130578748
ISBN 13 : 978-2130578741