« Black Passport » de Stanley Greene, est un objet collecteur, tant pour la beautés des images, chaque images c’est un histoire que nous transport dans l’instant de la prise de vue, tant pour son format, sa mise en page, sobre et efficace, avec les pages en noir et le coins arrondis et les texte en blanc comme de longs message télégraphique. « Black Passport » de Stanley Greene est un objet de collectionneur et encore une réussite pour les éditons Textuel pour leurs travail remarquable pour ce livre, comme pour Un Printemps Géorgien dont on à déjà parlé.
Ce « passeport diplomatique » est un carnet de bord rétrospectif et intimiste. Célèbre photographe américain, disciple d’Eugène Smith, Stanley Greene revient ici sur sa carrière : de la photo de mode au reportage de guerre (Soudan, Rwanda, Tchétchénie, Afghanistan, Irak) en passant par des photos plus personnelles. Ses commentaires en « voix-off » nous éclairent sur sa pratique et rappellent que le professionnel et le personnel se tressent l’un à l’autre pour dessiner une approche du monde et de ses fracas, un regard sur les individus qui le peuplent.
Livrer ainsi son journal intime était un pari risqué. S’il est réussi c’est que Stanley Greene ne joue pas les héros, n’accumule pas les superlatifs sur l’horreur ou le danger, mais raconte simplement, ses doutes et ses peurs, ses interrogations sur la motivation de la violence et la notion de courage, son quotidien chaotique, l’amour et les séparations.
Avec sincérité. Composé de courts récits où les images privées cohabitent avec les documents les plus durs sur la Tchétchénie ou le Rwanda, ce livre offre une passionnante introspection.
Langue : Français
Éditeur : Textuel
Date de Publication : Novembre 2009
Type Reliure : Broché
Pages : 288
ISBN 10 : 2845973543
ISBN 13 : 978-2845973541
Dimensions : 17 x 22.5 cm