Le livre accompagne l’exposition se tenant à Institut culturel italien de Paris, qui fait partie du projet artistique “L’Or de Naples. Baroque” underground, un portrait dans le cycle de la créativité napolitaine hier et d’aujourd’hui. Dans le livre sont publiés des images évocatrices de Naples, Mimmo Jodice n’a jamais cessé de (…)
Le grand photographe italien Mimmo Jodice se confronte au mythe de la cité éternelle, à l’impact visuel de ses ruines majestueuses mais aussi de ses bâtiments modernes, accompagnant le lecteur dans un voyage dans le temps et l’histoire. Rome a toujours inspire une crainte, et quelques livres de photographie sont liées à l’artiste de la “Ville (…)
L’Errance du regard propose, pour la première fois, l’essentiel de l’oeuvre de Mimmo Jodice consacrée à l’Italie. De Turin à Trieste, de Bolzano au Stromboli, c’est toute la péninsule italienne, photographiée pendant plus de trente ans, qui se dévoile en majesté au fil des pages. Les monuments oubliés, les jardins, les arrière-cours, les vues (…)
Mimmo Jodice la vision de l’Italie est imprégnée d’une fascinante appel. Vu à travers son objectif, le pays prend un tout nouvel aspect : même vibrer avec ses lieux de circulation et la possibilité. Toute personne ayant un intérêt dans l’Italie ou la photographie ne convoitent ce magnifique volume de produit, un ajout important à la Jodice (…)
Né à Naples en 1934, Mimmo Jodice a enseigné la photographie pendant de nombreuses années à l’Académie des Beaux-Art de Naples.
A la fin des années 70, il commence à s’intéresser de plus en plus à l’architecture et au paysage tout en continuant jusqu’à aujourd’hui sa réflexion sur l’impact du passé artistique dans la quotidien, sur la persistance des mythes originels de notre civilisation antique.
Son œuvre et son enseignement sont devenus l’un des points de repère de la photographie italienne contemporaine.
Photographe d’avant garde, Mimmo Jodice est l’un des acteurs de la naissance et du succès de la photographie italienne sur le plan international.
Sa première exposition personnelle importante a lieu au Palais Ducal d’Urbino en 1968.
Au cours des années 70, il se consacre à des thèmes sociaux et questionne la dégradation du monde urbain.
En 1980, avec son album Vedute di Napoli (Vues de Naples), il se lance dans une nouvelle série, travaillant sur l’espace urbain vide et angoissant,
de façon quasi métaphysique. Dès lors, ses photos seront de plus en plus marquées par une approche visionnaire et silencieuse. En 2003, l’Accademia dei Lincei de
Rome lui décerne le prestigieux « Prix Feltrinelli ».