Voici l’ambition du Festival “Promenades Photographiques” : Rappeler que l’image est une invitation au voyage, qu’elle ne doit pas se contenter de « donner à voir » mais doit aussi « interroger l’image dans toutes ses géographies ». “ Les Promenades photographiques ont aussi l’ambition de donner à rêver,” comme le souligne le président de (…)
Un an après le Tsunami du 26 décembre 2004, il rend hommage à travers son livre “ Instants donnés ” à des populations qu’il connaît et qu’il aime, des pêcheurs pour la plupart, rencontrés le long des côtes, au sud du Sri Lanka et du Tamil Nadu (Inde du Sud).
Thierry Arensma, photographe, travaille à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, depuis plus de vingt ans.
Le travail présenté au Festival photographique à Vendôme est le fruit d’une série de portraits dans différents pays avec le même souci de rencontrer des femmes et des hommes, la même envie de les saisir et de les déposer sur du film en les impliquant dans cette démarche.
Ce travail n’avait au départ que cette simple équation à résoudre, mais peu à peu cela s’est compliqué car surgissait de ces portraits des évidences de regards, d’attitudes, de similitudes et de profondeurs que l’africain donnait en résonance tantôt au portugais tantôt au sri lankais.
Loin de rechercher ces similitudes, elles sont néanmoins apparues, se sont imposées et ont donné lieu à une réflexion sur les raisons pour lesquelles un visage, un regard, une posture attiraient plus justement mon regard.
Le portrait alors n’était plus le seul résultat de l’autre mais bien une recherche, un témoignage d’une réalité propre à ma sensibilité, à ma représentation de l’homme et du monde.
On peut donc imaginer que ces portraits, d’une certaine façon, dans leur majorité se sont présentés comme étant des autoportraits.
par Thierry Arensma