La photographie a été inventée pour reproduire et produire de la profondeur. Certains s’en sont pourtant servi pour créer des images plates, tant d’un point de vue spatial (l’image se présente avant tout comme une surface bidimensionnelle) que temporel (la durée y est suspendue) ou sémantique (la signification semble se donner d’emblée). Ces (…)
Walker Evans’s career spread over 46 fitful and prolific years, yet in a scant two, 1935-1936, he produced the singular body of work that came to define him. During that brief time, while working for the Farm Security Administration (previously the U.S. Resettlement Administration) photographing the consequences of the Great Depression, he (…)
« Ce dont je ne cesse de parler dégage une pureté, une rigueur, une immédiateté qui s’obtiennent par absence de prétention à l’art, dans une conscience aiguê du monde ». La définition est parfaite. Il est vrai que Walker Evans a photographié l’Amérique de la dépression avec un constant souci d’objectivité, dans une sorte de neutralité (…)
Walker Evans (1903-1975) est, avec Alfred Stieglitz, Edward Weston et Paul Strand, l’une des figures majeures de la photographie américaine. Imprégné de littérature française, qu’il vient étudier à Paris en 1927, Evans entra dans la carrière, à la fin de cette même année, en photographiant les rues de New York. Sous l’influence de Lewis Hine (…)
La 8e édition des Promenades Photographiques, dirigées par Odile Andrieu, se tiendra du 22 juin au 16 septembre 2012 à Vendôme. Cette année, plus de 20 expositions guidées par La Main de l’homme nous présenteront les photographies de Sebastião Salgado, celles de la section photographique de la Farm Security Administration pendant la Grande (…)
La Fondation HCB célèbrera cet automne le centenaire de la naissance d’Henri Cartier-Bresson en l’associant à l’un des photographes qu’il admira le plus jusqu’à la fin de sa vie, sur un sujet commun qu’il affectionnait tout particulièrement : l’Amérique. Cette exposition est l’occasion de mettre à l’honneur deux grands maîtres de la (…)
Walker Evans (1903-1975) photographe américain. On remarque dans son travail les regards des sujets fixant l’objectif de Walker Evans : ici pas de doute le sujet se sait photographié, pour autant il ne se compose pas un visage de circonstance orné d’un sourire obligatoire. Ici la photographie ne se contente pas de montrer, elle interroge le spectateur, l’Américain des années 1930 : si le sujet se laisse photographier dans cette posture, c’est que son regard a quelque chose à nous dire. Ce n’est peut-être plus nous qui le regardons mais lui qui nous accuse.Cette franchise du photographe préserve une dignité humaine mise à mal par la misère qui se laisse voir dans les vêtements en loques. Cet aspect de ses photos est d’autant plus intéressant que c’est le même Walker Evans qui quelques années plus tard publiera la série The Passengers, dans laquelle il photographie les passagers du métro à leur insu.