En 1973, Walker Evans a commencé à travailler avec l’appareil photo innovant Polaroid SX-70 et a reçu un approvisionnement illimité de film de son fabricant. Les vertus de cet appareil, introduit (…)
Walker Evans’s career spread over 46 fitful and prolific years, yet in a scant two, 1935-1936, he produced the singular body of work that came to define him. During that brief time, while working (…)
« Ce dont je ne cesse de parler dégage une pureté, une rigueur, une immédiateté qui s’obtiennent par absence de prétention à l’art, dans une conscience aiguê du monde ». La définition est (…)
Walker Evans (1903-1975) est, avec Alfred Stieglitz, Edward Weston et Paul Strand, l’une des figures majeures de la photographie américaine. Imprégné de littérature française, qu’il vient étudier (…)
Walker EVANS (1903-1975)
C’est avec la découverte de Strand et d’Atget qu’Evans décide, vers 1929, de se consacrer à la photographie. Dès ses débuts, il privilégie la description de la réalité américaine, notamment l’architecture vernaculaire, abandonnant rapidement le style constructiviste pour une approche plus descriptive. Entre 1935 et 1938, dans le cadre de la FSA, il s’intéresse surtout au Sud rural et pauvre, dont il fera en 1941 la matière du livre Let us now praise famous men, avec un texte d’Agee. Entre 1938 et 1942, il réalise une série de visages anonymes dans le métro new-yorkais. Quoique jaloux de son indépendance, Evans intègre la rédaction du magazine Fortune de 1945 à 1965. La photographie est selon lui un style documentaire, ce dont témoigne magistralement son exposition personnelle au MoMA en 1938, American Photographs. Bien que photographe, il a toujours continué à pratiquer un art qui trouve ses références principales, modernes et désenchantées à la fois, chez Flaubert et Baudelaire.