Des années 30 aux années 70, cinquante ans de corps féminins vus par Willy Ronis, accompagné de d’un texte original de Philippe Sollers. Willy Ronis voulait Sollers. Sollers n’attendait que ça. Il a dit oui pour Ronis. Immédiatement. Le texte de Philippe Sollers aborde et souligne tout ce qui rend précieux et unique le travail de Willy Ronis (…)
C’est en 1947 que je tombais amoureux de la Provence. Mon attachement à cette région fut tel que je décidais d’acheter un vieux mas à Gordes, village perché du Vaucluse, et d’y passer une partie de ma vie. Appareil en main, de l’après-guerre à la fin des années soixante-dix, j’arpentais ruelles étroites, marchés labyrinthiques et pincettes (…)
Les chats de Willy sont magnifiques, venez les rencontrer, faites-les entrer à votre tour dans votre vie. On ne comprend même pas comment il a réussi à les saisir au vol, à traquer leur vérité intime, à les faire exister dans leur plus haute simplicité. Il faut être un immense artiste pour laisser ainsi parler les chats, sans les trahir, sans (…)
Près de 10 ans après la dernière histoire générale de la photographie publiée en France, cet ouvrage consacré à l’art et à l’histoire de la photographie entend rendre compte des nouvelles voies empruntées par la recherche. Entièrement reproduite en quadrichromie, l’image ancienne et contemporaine y prend une place inédite dans un ouvrage (…)
Passionnée dans les bras de son fiancé, douce et tendre maman, joueuse quand il neige, respectable ou frivole... une Parisienne ne se prive ni de plaisirs ni de coquetterie, mais elle déborde aussi d’énergie pour travailler. Reine du bal, elle entre en résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, descend dans la rue pour militer et défendre (…)
La maison de ventes ADER organise, en collaboration avec ARGENTIC, le jeudi 31 mars à 14h dans sa salle au 3 rue Favart 75002 Paris, sa première vente de livres photographiques de collection. Cette vente réunit près de 300 livres provenant de bibliothèques privées, dont celles de l’écrivain Patrick Roegiers ou de la photographe Yvette (…)
Sortie nationale le 20 novembre du numèro 7 de Polka ; au sommaire : Vibrantes, hautes en couleurs, les images de Françoise Huguier réchauffent et brûlent comme un alcool fort. Journaliste, écrivain, cinéaste, la photographe globetrotter est aussi reporter de mode : cette femme de terrain, metteur en scène de ses photos, montre les femmes (…)
La 40ème édition des Rencontres d’Arles 2009 40 Ans de Rencontres, 40 ans de Ruptures, 60 expositions Pour célébrer 40 ans de cette fragile aventure, on rêverait de convier tous ceux qui sont généreusement venus présenter leur travail. Toutefois il n’est pas sûr que l’entreprise nostalgique et glorifiante sied trop aux Rencontres dont (…)
Pour la troisième année consécutive, Festivanoise avec le soutien du Conseil Général de Savoie, de la Mairie de Pralognan, des Chasseurs d’Images de Pralognan et de l’Office du Tourisme et sous la direction artistique d’Olivier Varin , organise son Festival International de la Photo de Montagne et de Nature du 20 au 22 juin 2008 fort du (…)
Willy Ronis est né au pied de Montmatre le 14 août 1910. Il a appris la photographie dans l’atelier de son père et a été un photographe accompli tout de sa vie. Les photos de Willy Ronis sont visible dans des expositions nombreuses en France et à l’étranger, organisées respectivement par l’Agence Rapho et par la Direction du Patrimoine. Il a (…)
Willy Ronis photographe français. Willy Ronis fut membre du groupe des XV. Il s’applique durant toute sa carrière à photographier tous les aspects de la vie parisienne. Willy Ronis (1910 - ) est le fils d’un juif d’Odessa (Ukraine) et d’une pianiste juive lituanienne, ayant fui au début du XXe siècle les Pogroms. Mélomanes, ils se rencontrèrent dans une amicale d’exilés russes et s’intallèrent dans le 9e arrondissement. Après un emploi de retoucheur en photographie dans un studio réputé, son père ouvre son propre studio sous le pseudonyme de Roness. En 1929, Willy Ronis s’inscrit en faculté de droit tout en espérant devenir compositeur. Mais lors de son retour du service militaire en 1932, son père, très malade, lui demande de l’aider au studio. Il est peu intéressé par la photographie conventionnelle mais se passionne pour les expositions de photographies. Ses opinions politiques penchent à gauche ; il photographie les manifestations ouvrières de 1934. En 1936, son père meurt, le studio est vendu et la famille déménage dans le 11e arrondissement. À partir de cette date, il se consacre au reportage. Avec la montée du Front populaire, les mêmes idéaux rapprochent Ronis de Robert Capa et de David « Chim » Seymour, photographes déjà célèbres. Il a également l’occasion de connaître Kertesz, Brassaï et Cartier-Bresson. Mais, par rapport à la vision de ses pairs, Willy Ronis développe une véritable originalité, marquée par l’attention portée à « l’harmonie chorale des mouvements de foule et à la joie des fêtes populaires ». Après la Seconde Guerre mondiale, il entre à l’agence Rapho et, soutenu par son ami Romeo Martinez, collabore à Regards, Time ou Life. Belleville-Ménilmontant, Sur le fil du hasard et Mon Paris sont parmi les livres importants qu’il a publiés. On a alors pu dire que Willy Ronis, avec Robert Doisneau et Édouard Boubat, est « l’un des photographes majeurs de cette école française de l’après-guerre qui a su concilier avec talent les valeurs humanistes et les exigences esthétiques du réalisme poétique ». Il participera dans les années 50 au groupe des XV aux côtés de Robert Doisneau , de Pierre Jahan ou de René-Jacques pour défendre la photographie comme une véritable expression artistique. Dans les années 1970-1980, parallèlement à ses activités de photographe, il consacre beaucoup de temps à l’enseignement : à l’École d’art d’Avignon, puis aux facultés d’Aix-en-Provence et de Marseille. Il y crée un cours d’histoire de la photographie et Pierre-Jean Amar le rencontre alors. En 1972, il s’installe à L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse). En 1983, il a légué son œuvre à l’État Français. En 2001, il a créé sa dernière série de photos.
Aujourd’hui l’œuvre de Willy Ronis est exposée dans le monde entier et ses images figurent dans les collections des plus grands musées.