Écrivain, photographe et iconographe, Nicolas Bouvier n’a jamais caché combien l’attention qu’il portait au monde devait à ces trois métiers, chez lui fondus en un et appris sur le tas. Trois façons de saisir les choses et les êtres qui l’accompagnèrent tout au long de son existence. L’écrivain nous est connu, parce que L’Usage du monde est un (…)
1956 : Après être revenu du périple de l’Usage du Monde et de la descente aux enfers du Poisson scorpion à Ceylan, Nicolas Bouvier gagne le Japon. Il s’y sent bien. Ce pays (fort rarement visité à l’époque par les occidentaux) très hospitalié l’adopte. Il y retournera quatre fois. Pour mieux le pénétrer, il apprend le japonais et rêve d’en (…)
En 1953, Nicolas Bouvier quitte l’université et part pour un long voyage sans idée de retour : destination Ceylan. Accompagné d’un ami, le peintre Thierry Vernet, il s’embarque à bord d’une Fiat Topolino ; dans le coffre de la minuscule voiture : un magnétophone, les Essais de Montaigne, une machine à écrire et un appareil photo. Trois ans de (…)
Nicolas Bouvier, né le 6 mars 1929 au Grand-Lancy et mort le 17 février 1998, est un écrivain photographe iconographe et voyageur suisse.
En 1953, Nicolas Bouvier quitte l’université et part pour un long voyage sans idée de retour. Trois ans de voyage qui le conduiront en Yougoslavie, Turquie, Iran, Kurdistan, Pakistan, Afghanistan pour s’achever en Inde et à Ceylan.
De ce voyage, il ramènera un livre l’Usage du monde, un livre-clé diront certains, culte diront d’autres. Un livre initiatique qui conduit le lecteur au cœur d’une dérive personnelle au fil des pays parcourus.
Nicolas Bouvier découvre par les hasards de la vie le métier de photographe qu’il épouse aussitôt ; il fera ainsi ses débuts de photographe dans ce voyage entre les Balkans et l’Inde. C’est au cours de ce périple que son œil s’aiguise et qu’il confirme sa maîtrise de cet ar