Venise itinérance, de Jean-Baptiste Leroux, Pierre Rosenberg. Venise essentielle, quasi dépeuplée, dont les courbes semblent le reflet des ferronneries patriciennes, où les couleurs ont le chatoiement élégant des tissus fortuniens.
Venise itinérance, de Jean-Baptiste Leroux, Pierre Rosenberg. Venise essentielle, quasi dépeuplée, dont les courbes semblent le reflet des ferronneries patriciennes, où les couleurs ont le chatoiement élégant des tissus fortuniens.
“« C’est après la pluie qu’il faut voir Venise », répétait Whistler : c’est après la vie que je reviens m’y contempler. Venise jalonne mes jours comme les espars à tête goudronnée balisent sa lagune ; ce n’est, parmi d’autres, qu’un point de perspective”, écrivait Paul Morand dans Venises. En écho à la figure de proue des gondoles dont six (…)