Pour beaucoup, la photographie d’Afrique de l’Ouest se limite à l’école de Bamako (Mali) dont les maîtres, Seydou Keita et Malick Sidibé, furent découverts à l’orée des années 1990. Mais, alors que Keita et Sidibé opéraient essentiellement en ville, photographiant de jeunes citadins avides de modernité, au Bénin, des photographes comme Sébastien Méhinto (dit Pigeon) parcouraient des kilomètres à bicyclette pour aller à la rencontre de clients dans des villages perdus, développant parfois leurs images à l’impeccable facture dans des laboratoires de fortune installés en brousse.
Pour beaucoup, la photographie d’Afrique de l’Ouest se limite à l’école de Bamako (Mali) dont les maîtres, Seydou Keita et Malick Sidibé, furent découverts à l’orée des années 1990. Mais, alors que Keita et Sidibé opéraient essentiellement en ville, photographiant de jeunes citadins avides de modernité, au Bénin, des photographes comme Sébastien Méhinto (dit Pigeon) parcouraient des kilomètres à bicyclette pour aller à la rencontre de clients dans des villages perdus, développant parfois leurs images à l’impeccable facture dans des laboratoires de fortune installés en brousse.
Cette exceptionnelle collection de portraits regroupe le travail de neuf photographes béninois, ayant exercé pour la plupart au cours des années 1960 et 1970, et ouvre un chapitre nouveau dans l’histoire de la photographie africaine. Pour beaucoup, la photographie d’Afrique de l’Ouest se limite à l’école de Bamako (Mali) dont les maîtres, (…)