Sebastião Salgado s’est incontestablement imposé, ces dernières années, comme un des plus grands photographes contemporains. Cet infatigable témoin porte un regard sur le monde dont le réalisme n’exclut pas la grandeur, pour lequel la détresse n’exclut pas la beauté. Sebastião Salgado a décidé d’anoblir l’homme et si, dans cette quête, il porte (…)
Même pendant que les machines, les robots et les ordinateurs remplacent des ouvriers, Sebastião Salgado, les photographies saisissantes le travail dur épuisant et persistant qui est toujours le sort de millions des hommes et de femmes autour du globe. Jamais preachy ou didactique, ces 350 images de duotone des récolteuses de thé au Rwanda, (…)
Sebastião Salgado a parcouru le monde pour fixer sur la pellicule la dignité des silhouettes et des visages de nos frères humains. Des mines à ciel ouvert du Brésil, oû les hommes-fourmis semblent se livrer à un labeur pharaonique, aux grands lacs asséchés d’Afrique de l’Ouest, oû femmes et enfants décharnés n’ont plus assez d’eau dans le corps (…)
L’ampleur de chacun de ses travaux (La Main de l’Homme, Terra, Exodes...) et sa vision encyclopédique de la condition humaine ont suffi à faire sa réputation et justifient tous les prix qu’il a reçus. Mais il y a plus. Brésilien d’origine, économiste de formation, Sebastião Salgado n’a cessé de montrer sa foi en l’homme, une solidarité sans (…)
Même pendant que les machines, les robots et les ordinateurs remplacent des ouvriers, Sebastião Salgado puissant, les photographies saisissantes indiquent le travail dur épuisant et persistant qui est toujours le sort de millions des hommes et de femmes autour du globe. Jamais preachy ou didactique, ces 350 images de duotone des récolteuses de (…)
Profession Photographe n°5, il est sorti depuis octobre. Profession Photographe est édité par l’Apppf, qui publie aussi chaque année, le livre des Photographies de l’année. Profession Photographe, se veut un magazine militant pour la défense de la photographie professionnelle, sur papier tous les trimestres mais aussi sur le web avec leurs (…)
La 8e édition des Promenades Photographiques, dirigées par Odile Andrieu, se tiendra du 22 juin au 16 septembre 2012 à Vendôme. Cette année, plus de 20 expositions guidées par La Main de l’homme nous présenteront les photographies de Sebastião Salgado, celles de la section photographique de la Farm Security Administration pendant la Grande (…)
Fondé en 2005, Angkor Photo Festival est le premier festival de photographie d’Asie du Sud-Est. Chaque année, il présente pendant une semaine les travaux de photographes internationaux sous forme d’expositions et de projections en extérieur à Siem Reap. Comme pour les éditions précédentes, la 7ème édition du Angkor Photo Festival prend le (…)
La maison de ventes ADER organise, en collaboration avec ARGENTIC, le jeudi 31 mars à 14h dans sa salle au 3 rue Favart 75002 Paris, sa première vente de livres photographiques de collection. Cette vente réunit près de 300 livres provenant de bibliothèques privées, dont celles de l’écrivain Patrick Roegiers ou de la photographe Yvette (…)
Pour sa troisième édition, Polka s’ouvre aux photographes qui tiennent le monde sous leur objectif, qui le racontent et l’interprètent. L’exposition associe de grands noms et de jeunes talents de la photographie. Avec Steven Achiam, Gilles Caron, Elliott Erwitt, Joakim Eskildsen, Stanley Greene, David Alan Harvey, Jacques Lange, Laurence (…)
Sebastião Salgado : Honnête et sans concession, l’écriture visuelle du plus célèbre des photojournalistes est unique. Question de regard : le sien respecte et célèbre la dignité humaine, dans ses tragédies comme dans ses joies. Son optimisme tempéré de lucidité et sa générosité militante nous obligent à nous interroger sur le devenir de notre (…)
Sebastião Salgado,un photographe de réputation mondiale, fait partie de la tradition de la « photographie concernée ». Sebastião Salgado a reçu presque tous les prix et récompenses possibles dans le monde entier. En 1994, il a fondé sa propre agence de presse, Amazonas Images, qui représente son travail. Il vit à Paris avec sa femme et collaboratrice Lélia Wanick Salgado, qui a fait la conception graphique de la plupart de ses livres. Ils ont deux fils.Salgado fait partie de ces photographes pour lesquels la photographie a non seulement une valeur artistique mais aussi une portée politique et sociale. Sa formation initiale est celle d’un économiste : après des études à l’Université de São Paulo (1967) puis à la Vanderbilt University aux États-Unis (1968) il réalise une thèse ès Sciences Economiques à l’Université de Paris (1971). Il travaille pour l’International Coffee Organization à Londres jusqu’en 1973, date à laquelle il change brutalement de carrière et commence à s’intéresser à la photographie, en autodidacte. Il intègre successivement les agences photographiques Sygma (1974-1975), Gamma (1975-1979) et Magnum (1979-1994). Salgado choisit lui-même ses projets aux quatre coins du monde : il travaille toujours en noir et blanc et observe la vie de ceux qui vivent et qui travaillent du côté sombre de la société : migrants, mineurs, victimes de la famine… Un de ses reportages les plus renommés, intitulé La Mine d’or de Serra Pelada, porte sur le quotidien dans une mine d’or au Brésil, reportage dans lequel il parvient à décrire très humainement, sans jamais tomber dans le piège de la critique démagogique, les conditions de travail absolument primitives auxquelles les mineurs sont soumis.
Il est nommé représentant spécial de l’UNICEF en 2001. Dans l’introduction d’Exodes, il écrit : « Plus que jamais, je sens que la race humaine est une. Au-delà des différences de couleur, de langue, de culture et de possibilités, les sentiments et les réactions de chacun sont identiques. Les gens fuient les guerres pour échapper à la mort ; ils émigrent pour améliorer leur sort ; ils se forgent de nouvelles existences dans des pays étrangers : ils s’adaptent aux pires situations… ».
Cependant, depuis le début des années 2000, des journalistes (dont le New York Times) et l’écrivain Susan Sontag critiquent les photographies de Salgado. Le photographe est accusé d’utiliser de manière cynique et commerciale la misère humaine, de rendre belles les situations dramatiques qu’il saisit au risque de leur faire perdre leur authenticité. Sontag s’interroge sur « l’inauthenticité du beau » dans l’œuvre de Salgado.