Sylvain Tesson, Thomas Goisque et Bertrand de Miollis sillonnent la Russie depuis la chute de l Union soviétique. Entre le Pacifique et l’Oural, ils ont parcouru des milliers de kilomètres à pied, à cheval, en engin blindé, en canot, à motocyclette et en raquettes à neige. Sylvain Tesson a vécu sur les bords du lac Baïkal dans une cabane (…)
Après la chute de l’URSS, d’importantes réserves de gaz et de pétrole ont été découvertes dans le Nord caspien et dans le fond asséché de la mer d’Aral. La région s’est alors retrouvée au centre de nouveaux enjeux énergétiques. Alors que la consommation mondiale augmente chaque année, que les ressources mondiales décroissent et que le (…)
Sous l’étoile de la liberté 6000 kilomètres à travers l’Eurasie sauvage. Sylvain Tesson a parcouru le chemin de ceux qui ont fui le goulag ou l’oppression soviétique à partir des années 1920 jusqu’à l’effondrement de l’URSS. Il s’est notamment inspiré pour son itinéraire de celui emprunté par Slavomir Rawicz et décrit dans« A marche forcée ». (…)
Son premier grand travail, c’est à son service militaire qu’il le doit. Il a atterri aux Invalides. Mais les photographies de cours d’honneur ou de salons le lassent vite. C’est l’époque où les Balkans se consument d’un feu sans fin. Les casques bleus français bivouaquent sur les hauteurs de Sarajevo. Thomas demande à les rejoindre. Ce sont des chasseurs alpins qui sont alors déployés. En trois coups de raquette, Thomas passe ses brevets d’alpiniste militaire et de skieur militaire. Puis s’envole vers la Bosnie. Et il devient le chroniqueur visuel du 7ème BCA.
Il est comme cela. A 34 ans, il considère toujours que le métier doit rimer avec amitié. Et tant pis s’il perd parfois quelques plumes, il préfère les chemins droits.
Thomas Goisque va débarquer à Dakar. Un peu triste de laisser le bateau continuer sa remontée vers Toulon sans lui.
Il en résulte un livre, Bosnie, hiver 95 (1). Les livres militaires, catalogues de postures viriles et de barouds mis en scène, sont souvent ennuyeux. L’ouvrage de Thomas est à l’opposé. D’abord, les clichés des chasseurs sur les pentes blanches du Mont Igman sont d’une esthétique incroyable.