Willy Ronis (1910-2009) est une figure majeure de la photographie humaniste française aux côtés d’Édouard Boubat et de Robert Doisneau. Se destinant à la musique, il doit cependant aider son père à tenir son studio photo et se forme ainsi aux techniques du tirage. À la mort de celui-ci, il décide de se consacrer aux reportages photographiques, (…)
À l’avènement des premières lignes du métropolitain parisien, la photographie fête son demi-siècle d’existence. Elle est définitivement sortie de sa protohistoire et des débats académiques sur son statut contesté de discipline artistique, pour s’imposer comme un médium aux multiples facettes à même de rendre compte de la diversité du réel. (…)
Pour la première fois, voici l’oeuvre de Willy Ronis totalement déployée en images, avec les toutes premières photos, les grandes icônes, les reportages oubliés, les jardins secrets. Avec plus de 300 photos sélectionnées parmi les 25 000 négatifs de Willy Ronis, c’est à une traversée intégrale de l’oeuvre du photographe que nous convie cet (…)
L’air de Paris : l’histoire haute en couleur de la capitale de l’amour et de la photographie. Ville bâtie sur deux millénaires d’histoire, Paris entre dans le troisième millénaire de son histoire d’amour avec la photographie. C’est sur les berges de la Seine que Niepce et Daguerre ont officiellement donné naissance à ce nouvel art qui, depuis, (…)
Un essai illustré sur les liens entre l’image et le réel à travers la perception visuelle et culturelle de l’image sous-tendu par une théorie : toute image pour être diffusée passe par le stade photographique. Pour être diffusée, quelle que soit sa forme peinture, graphisme, cinématographie, vidéographie ou simple photocopie, une image subit (…)
La maison de ventes ADER organise, en collaboration avec ARGENTIC, le jeudi 31 mars à 14h dans sa salle au 3 rue Favart 75002 Paris, sa première vente de livres photographiques de collection. Cette vente réunit près de 300 livres provenant de bibliothèques privées, dont celles de l’écrivain Patrick Roegiers ou de la photographe Yvette (…)
Sortie nationale le 20 novembre du numèro 7 de Polka ; au sommaire : Vibrantes, hautes en couleurs, les images de Françoise Huguier réchauffent et brûlent comme un alcool fort. Journaliste, écrivain, cinéaste, la photographe globetrotter est aussi reporter de mode : cette femme de terrain, metteur en scène de ses photos, montre les femmes (…)
La 40ème édition des Rencontres d’Arles 2009 40 Ans de Rencontres, 40 ans de Ruptures, 60 expositions Pour célébrer 40 ans de cette fragile aventure, on rêverait de convier tous ceux qui sont généreusement venus présenter leur travail. Toutefois il n’est pas sûr que l’entreprise nostalgique et glorifiante sied trop aux Rencontres dont (…)
Pour la troisième année consécutive, Festivanoise avec le soutien du Conseil Général de Savoie, de la Mairie de Pralognan, des Chasseurs d’Images de Pralognan et de l’Office du Tourisme et sous la direction artistique d’Olivier Varin , organise son Festival International de la Photo de Montagne et de Nature du 20 au 22 juin 2008 fort du (…)
Willy Ronis est né au pied de Montmatre le 14 août 1910. Il a appris la photographie dans l’atelier de son père et a été un photographe accompli tout de sa vie. Les photos de Willy Ronis sont visible dans des expositions nombreuses en France et à l’étranger, organisées respectivement par l’Agence Rapho et par la Direction du Patrimoine. Il a (…)
Willy Ronis photographe français. Willy Ronis fut membre du groupe des XV. Il s’applique durant toute sa carrière à photographier tous les aspects de la vie parisienne. Willy Ronis (1910 - ) est le fils d’un juif d’Odessa (Ukraine) et d’une pianiste juive lituanienne, ayant fui au début du XXe siècle les Pogroms. Mélomanes, ils se rencontrèrent dans une amicale d’exilés russes et s’intallèrent dans le 9e arrondissement. Après un emploi de retoucheur en photographie dans un studio réputé, son père ouvre son propre studio sous le pseudonyme de Roness. En 1929, Willy Ronis s’inscrit en faculté de droit tout en espérant devenir compositeur. Mais lors de son retour du service militaire en 1932, son père, très malade, lui demande de l’aider au studio. Il est peu intéressé par la photographie conventionnelle mais se passionne pour les expositions de photographies. Ses opinions politiques penchent à gauche ; il photographie les manifestations ouvrières de 1934. En 1936, son père meurt, le studio est vendu et la famille déménage dans le 11e arrondissement. À partir de cette date, il se consacre au reportage. Avec la montée du Front populaire, les mêmes idéaux rapprochent Ronis de Robert Capa et de David « Chim » Seymour, photographes déjà célèbres. Il a également l’occasion de connaître Kertesz, Brassaï et Cartier-Bresson. Mais, par rapport à la vision de ses pairs, Willy Ronis développe une véritable originalité, marquée par l’attention portée à « l’harmonie chorale des mouvements de foule et à la joie des fêtes populaires ». Après la Seconde Guerre mondiale, il entre à l’agence Rapho et, soutenu par son ami Romeo Martinez, collabore à Regards, Time ou Life. Belleville-Ménilmontant, Sur le fil du hasard et Mon Paris sont parmi les livres importants qu’il a publiés. On a alors pu dire que Willy Ronis, avec Robert Doisneau et Édouard Boubat, est « l’un des photographes majeurs de cette école française de l’après-guerre qui a su concilier avec talent les valeurs humanistes et les exigences esthétiques du réalisme poétique ». Il participera dans les années 50 au groupe des XV aux côtés de Robert Doisneau , de Pierre Jahan ou de René-Jacques pour défendre la photographie comme une véritable expression artistique. Dans les années 1970-1980, parallèlement à ses activités de photographe, il consacre beaucoup de temps à l’enseignement : à l’École d’art d’Avignon, puis aux facultés d’Aix-en-Provence et de Marseille. Il y crée un cours d’histoire de la photographie et Pierre-Jean Amar le rencontre alors. En 1972, il s’installe à L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse). En 1983, il a légué son œuvre à l’État Français. En 2001, il a créé sa dernière série de photos.
Aujourd’hui l’œuvre de Willy Ronis est exposée dans le monde entier et ses images figurent dans les collections des plus grands musées.