Cet ouvrage unique dévoile les ingrédients qui font la réussite d’une image et analyse le travail des maîtres de la photographie du monde entier : Augène Atget, Nick Knight, Frederick Henry Evans, Frans Lanting, Tim Page, Wolfgang Tillmans, Nan Goldin, Paul Outerbridge, Walker Evans, Cindy Sherman, Elliott Erwitt, Trent Parke, Jeff Wall, Paul (…)
La personnalité singulière d’Eugène Atget (1857-1927) est devenue légendaire. Sans avoir reçu de formation à proprement parler, il embrasse la profession de photographe après s’être essayé, sans grand succès, à divers métiers. Atget commence à prendre des photographies vers 1888. Au début, il cherche à rassembler des paysages et des motifs, (…)
L’air de Paris : l’histoire haute en couleur de la capitale de l’amour et de la photographie. Ville bâtie sur deux millénaires d’histoire, Paris entre dans le troisième millénaire de son histoire d’amour avec la photographie. C’est sur les berges de la Seine que Niepce et Daguerre ont officiellement donné naissance à ce nouvel art qui, depuis, (…)
« Je n’ai qu’une chose à dire : collectionnez-les ! Ces livres sont d’une qualité exceptionnelle. » Image, Londres, à propos de notre collection d’ouvrages photographiques. Eugène Atget parcourait les rues de Paris avec son volumineux appareil photo, enregistrant systématiquement le moindre détail du Vieux Paris au tournant du XXe siècle. (…)
L’art de la mer anthologie de la photographie maritime depuis 1843, regroupe 300 photographies, d’Eugène Atget, Henri Cartier-Bresson, Anita Conti, Elger Esser, Walker Evans, Robert Frank, Jean Gaumy, Michael Kenna, André Kertész, François Kollar, Josef Koudelka, Jacques Henri Lartigue, Gustave Le Gray, Herbert List, Joel Meyerowitz, David (…)
Jean Eugène Auguste Atget (12 février 1857, Libourne, Gironde - 4 août 1927, Paris) est un photographe français. Eugène Atget est né d’un couple d’artisans de la banlieue parisienne. Orphelin à l’âge de cinq ans, Eugène Atget est élevé par ses grands-parents. Après de courtes études secondaires, il s’embarque comme mousse dans la Marine (…)
Jean Eugène Auguste Atget (12 février 1857, Libourne, Gironde - 4 août 1927, Paris) est un photographe français.
Eugène Atget est né d’un couple d’artisans de la banlieue parisienne. Orphelin à l’âge de cinq ans, Eugène Atget est élevé par ses grands-parents. Après de courtes études secondaires, il s’embarque comme mousse dans la Marine marchande, et sera de 1875 à 1877 sur un navire des lignes d’Afrique.
En 1878, de retour à Paris il tente d’entrer, sans succès, aux cours d’art dramatique du Conservatoire. Il doit alors accomplir son service militaire. En 1879, il tente de nouveau le Conservatoire, et réussit. Il commence une carrière d’acteur qu’il poursuivra durant quinze ans, sans grande réussite ; en 1885, il entre dans une troupe ambulante de comédiens. Son métier lui aura au moins permis de rencontrer, en 1895, Valentine Delafosse-Compagnon, qui deviendra sa femme.
L’année suivante, victime d’une affection des cordes vocales, il abandonne le théâtre et Paris pour se lancer dans la peinture, le dessin et la photographie. Dès 1890, il est de retour à Paris pour s’essayer à la peinture, sans grand succès. Il comprend vite que les peintres, architectes et graphistes ont besoin de documentation, c’est alors qu’il se tourne vers la photographie. Il commence à photographier systématiquement, avec l’intention de réunir une collection documentaire à destination des peintres.
Il s’attache d’abord à des sujets mineurs : les « petits métiers de Paris » qu’il voit disparaître, les cours d’immeubles, les devantures des boutiques (il vend ses tirages aux commerçants pour une somme modique). Ce travail l’amène à développer le projet de photographier tout ce qui, à Paris, est artistique ou pittoresque. Les institutions telles que la Bibliothèque nationale perçoivent l’intérêt documentaire d’une telle collection : c’est par milliers qu’elles achètent ses photographies.
photographie de musiciens de rues. (1898)En 1899, le couple s’installe au 17 bis, rue Campagne-Première (où se situeront les dernières scènes d’À bout de souffle).
Malgré son illustre clientèle d’artistes (Georges Braque, André Derain, Maurice Utrillo, Maurice de Vlaminck, André Dunoyer de Segonzac, Moïse Kisling, Tsugouharu Foujita), la situation financière d’Atget est précaire (le couple vivra pendant un temps sur les seuls revenus de sa femme), particulièrement durant et après la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il cesse progressivement de photographier jusqu’aux années 1920.
Madame Atget meurt en 1926. Et c’est peu avant sa mort dans la misère le 4 août 1927 que les surréalistes, notamment Man Ray grâce à son assistante Berenice Abbott, découvrent son œuvre. Par la publication de divers articles et ouvrages sur son travail, Berenice Abbott permet de faire connaître la documentation qu’il a constituée sur les quartiers anciens de Paris. Elle écrit au sujet d’Atget :
« On se souviendra de lui comme d’un historien de l’urbanisme, d’un véritable romantique, d’un amoureux de Paris, d’un Balzac de la caméra, dont l’œuvre nous permet de tisser une vaste tapisserie de la civilisation française. »
En 1927, l’année de la mort d’Atget, le musée des monuments historiques de Paris acquiert 2000 plaques de son travail.