La collection Photo Poche a l’ambition d’offrir des livres de photographies soigneusement imprimés, maniables par leur format, accessibles par leur prix, à tous ceux que passionne un moyen d’expression dont on reconnaît l’importance. Si l’on veut en couvrir tous les champs, la photographie offre une matière inépuisable. Monographies, sujets historiques, thématiques ou techniques varient à l’infini une iconographie qui est restée jusqu’à présent inédite en livres de poche. C’est Robert Delpire que a développe la collection Photo Poche : une soixantaine de monographies des plus grands photographes contemporains paraîtront. Cette collection prestigieuse (la plus vendue dans le monde) a été rachetée par Actes Sud.
Ce livre dessine une histoire de la photographie allongée, invitant à voyager de lit en lit au gré des nuits et des rencontres. Nombre de photographes se sont emparés du motif, tout à la fois intime et universel, du lit, depuis les portraits mortuaires du XIXe siècle jusqu’au lit transformé en néo-bureau pour le télétravail au XXIe siècle. (…)
Il était l’auteur du plus célèbre et du plus influent des livres de photographie au monde : avec ses images douces-amères et lyriques prises sur les routes des Etats-Unis dans les années 1950, Les Américains est devenu l’un des monuments visuels du XXe siècle. Mais il était aussi un artiste rétif à la consécration, qui a rapidement préféré (…)
Récente directrice artistique du festival Photoquai, Françoise Huguier décrit son programme comme un “voyage à l’écoute du bruit du monde où la multiplicité des regards invite à la découverte d’autrui comme un autre soi-même”, et présente les photographes de toutes origines choisis par ses soins comme “des veilleurs, des gardiens, nous (…)
L’œuvre de l’Américain Roger Ballen (New York, 1950) ne s’appréhende pas avec aisance, tant son auteur n’a jamais donné prise aux moindres effets de séduction. N’appartenant à aucun genre photographique précis, même si elle a pu ponctuellement se lire comme documentaire ou sociale, elle est devenue, au fil du temps, incontestable tout en ne (…)
Initié très tôt aux arts plastiques par son père et son grand-père, Álvarez Bravo interrompt ses études à l’âge de treize ans, époque où il reçoit en cadeau son premier appareil photographique. Il exerce différents métiers, en ne cessant d’approfondir sa technique photographique avec du matériel rudimentaire et en s’initiant aux courants et (…)