L’appareil photo devient son allié, les mots restent ses compagnons. A travers les images de Brassaï, on imagine le lien instauré à chaque prise de vue, même s’il ne dure que quelques secondes. A travers ses textes qui excellent dans l’art du détail, il rapporte ses rencontres, ses conversations. Alors, de l’oeuvre de Brassaï, la vie (…)
L’autre versant de l’éternelle beauté féminine. L’oeil de tout photographe est naturellement aimanté par la beauté des formes féminines. Quel que soit son terrain d’investigation professionnelle, la guerre, la politique, la mode ou la publicité, il cultive le jardin secret d’images souvent inédites entre vie privée et contraintes de reportage (…)
Brassaï est un oeil vivant, écrivait Henry Miller de l’artiste d’origine hongroise, qui ont adopté de Paris après la Première Guerre mondiale et est devenu l’un de ses plus célèbres photographes. All’origine, un peintre avant qu’il passe à l’écriture, la sculpture, le cinéma et, le plus célèbre, la photographie, Brassaï (1899-1984) était un (…)
Près de 10 ans après la dernière histoire générale de la photographie publiée en France, cet ouvrage consacré à l’art et à l’histoire de la photographie entend rendre compte des nouvelles voies empruntées par la recherche. Entièrement reproduite en quadrichromie, l’image ancienne et contemporaine y prend une place inédite dans un ouvrage (…)
Passionnée dans les bras de son fiancé, douce et tendre maman, joueuse quand il neige, respectable ou frivole... une Parisienne ne se prive ni de plaisirs ni de coquetterie, mais elle déborde aussi d’énergie pour travailler. Reine du bal, elle entre en résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, descend dans la rue pour militer et défendre (…)
La 8e édition des Promenades Photographiques, dirigées par Odile Andrieu, se tiendra du 22 juin au 16 septembre 2012 à Vendôme. Cette année, plus de 20 expositions guidées par La Main de l’homme nous présenteront les photographies de Sebastião Salgado, celles de la section photographique de la Farm Security Administration pendant la Grande (…)
La maison de ventes ADER organise, en collaboration avec ARGENTIC, le jeudi 31 mars à 14h dans sa salle au 3 rue Favart 75002 Paris, sa première vente de livres photographiques de collection. Cette vente réunit près de 300 livres provenant de bibliothèques privées, dont celles de l’écrivain Patrick Roegiers ou de la photographe Yvette (…)
Du 18 au 21 novembre 2010, le Salon Paris Photo dédié à la photographie XIXe, moderne et contemporaine, rassemble 103 exposants (90 galeries et 13 éditeurs) au Carrousel du Louvre. Avec 78 % de participation étrangère, 25 pays représentés, 31 nouveaux participants, la 14e édition accorde une place de choix à la découverte. On note cette année (…)
Gyula Halasz, connu à partir de 1932 sous le pseudonyme de Brassaï (de sa ville natale Brasso en Hongrie), apprend la photo en autodidacte. Dans les années 20, il fréquente des milieux composés de gens comme Moholy-Nagy ou Kandinsky. En 1925, il fait la connaissance de Atget, qui devient sa référence pour ses productions ultérieures. Brassaï, (…)
Brassaï, pseudonyme de Gyula Halász (1899-1984), est un photographe parisien. Il fut aussi dessinateur, sculpteur et écrivain.
Gyula Halász naît le 9 septembre 1899 à Braşov (hongrois : Brassó - ville alors austro-hongroise et rattachée à la Roumanie depuis). À l’âge de 3 ans, lui et sa famille emménagent à Paris pour un an afin de suivre son père, appelé à enseigner la littérature à la Sorbonne. Jeune homme, Gyula Halász étudie la peinture et la sculpture à l’école des Beaux-Arts de Budapest avant de rejoindre la cavalerie austro-hongroise pour y servir durant la Première Guerre mondiale. En 1920 il se rend à Berlin où il y travaillera en tant que journaliste, tout en suivant les cours de l’académie des Beaux-Arts Berlin-Charlottenburg.
Halász déménage en 1924 pour Paris, où il passera tout le reste de sa vie. Il apprend seul le français, en lisant les œuvres de Marcel Proust. Installé à Montparnasse, au cœur du Paris artistique des années 1920, il se lie à Henry Miller, Léon-Paul Fargue, et au poète Jacques Prévert.
Il reprend sa carrière de journaliste à Paris, facteur décisif dans son orientation vers la photographie. Il écrivit plus tard que la photo l’avait aidé à saisir la nuit Parisienne, la beauté des rues et des jardins, qu’il pleuve ou qu’il vente. En utilisant son lieu de naissance, Gyula Halász se forge dès 1923 le pseudonyme de Brassaï qui signifie « de Brassó ». C’est sous ce nom qu’il s’impose comme celui qui a su capturer l’essence de la ville dans ses clichés, publiant un premier recueil en 1932 intitulé « Paris de nuit » qui reçoit un grand succès et le fera même surnommer « l’œil de Paris » par Miller dans l’un de ses essais. En dehors de ses photos du Paris interlope et sombre, Brassaï s’est aussi intéressé à la haute société, aux intellectuels, à la danse et à l’opéra. Il photographia nombre d’entre ses contemporains, tels Salvador Dalí, Pablo Picasso, Henri Matisse, Alberto Giacometti et certains des écrivains majeurs de l’époque : Jean Genet, Henri Michaux. Une de ses photographies de la série des Graffiti sera utilisée en couverture du recueil de Jacques Prévert Paroles en 1946.
Ses photographies offrirent à Brassaï une célébrité internationale. En 1956, son film « Tant qu’il y aura des bêtes » gagne un prix à Cannes, puis en 1974 il est élevé au rang de Chevalier des Arts et des Lettres, avant de recevoir la Légion d’honneur en 1976. Il gagne son premier « Grand Prix national de la Photographie » deux ans plus tard, à Paris.